L’Algérie, dans un contexte où les relations avec la France connaissent un renouveau, vient d’ouvrir ses portes à deux grandes entreprises françaises, Vallourec et Viridien, qui décrochent des contrats avec le géant des hydrocarbures Sonatrach.
Le groupe Vallourec, leader mondial dans la fabrication de tubes en acier sans soudures, a récemment annoncé la signature d’un contrat majeur avec Sonatrach, la compagnie pétrolière et gazière algérienne.
Parallèlement, le groupe Viridien, anciennement CGG, a également remporté un important contrat pour le retraitement sismique en Algérie.
Vallourec : un contrat de 250 millions de dollars pour équiper Sonatrach en tubes OCTG
Le groupe français Vallourec, spécialisé dans les tubes en acier sans soudure, a récemment annoncé avoir remporté un contrat de grande envergure avec Sonatrach.
Ce contrat, portant sur la fourniture de tubes OCTG (Oil Tubular Country Goods), représente un engagement de 250 millions de dollars pour Vallourec. Les tubes fournis par l’entreprise française seront utilisés dans les opérations de forage et de production de pétrole en Algérie.
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Les livraisons des tubes sont programmées pour 2025 et 2026, et ces produits seront fabriqués dans les usines du groupe situées à travers le monde. Notamment au Brésil, en Chine, en France et en Indonésie. Ce partenariat s’inscrit dans une volonté de Sonatrach de renforcer ses capacités d’exploitation tout en profitant du savoir-faire technique des entreprises internationales.
Viridien : un contrat pour le retraitement sismique au service du géant algérien des hydrocarbures
De son côté, le groupe Viridien, anciennement CGG, a signé un contrat stratégique avec le géant algérien des hydrocarbures, Sonatrach. Ce contrat porte sur le retraitement sismique des données acquises en 2011 et 2013. Dans le cadre d’un projet de réimagerie. Le but est de fusionner ces anciennes données sismiques afin d’améliorer la compréhension géophysique du sous-sol algérien. Essentiel pour l’exploitation des ressources pétrolières et gazières.
Ce projet, qui s’étendra sur 13 mois, est réalisé en collaboration avec le consortium Hassi Bir Rekaiz, regroupant Sonatrach et la société thaïlandaise PTTEP. Même si le montant du contrat reste confidentiel, l’enjeu est de taille. En effet, la précision des données sismiques est essentielle pour maximiser la rentabilité des projets pétroliers et gaziers.
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Ce contrat illustre bien la complémentarité entre l’expertise géophysique de Viridien. Ainsi que les besoins spécifiques de Sonatrach dans la gestion de ses réserves. Grâce à ce partenariat, l’Algérie espère améliorer ses capacités d’exploration, et ainsi optimiser la production de ses ressources naturelles.
En résumé, Vallourec et Viridien, deux groupes français, signent des contrats majeurs avec Sonatrach en Algérie. Marquant un tournant dans les relations économiques entre les deux pays.