Accuse d’avoir prepare un attentat dans une eglise : l’étudiant algérien rejette les accusations de la justice Française

Accuse d’avoir prepare un attentat dans une eglise : l’étudiant algérien rejette les accusations de la justice Française

L’étudiant algérien de 24 ans soupçonné d’avoir préparé un attentat dans une église de Villejuif a été présenté vendredi à un juge d’instruction. Il s’est exprimé pour la première fois et a déclaré avoir « fait ce qu’il fallait » pour empêcher » un attentat à Villejuif, il a également nié toute responsabilité dans la mort d’Aurélie Chatelain, tuée dans sa voiture.

Mis en examen et écroué, Sid Ahmed Ghlam, l’étudiant algérien de 24 ans, suspecté d’avoir tué une jeune femme, et projetait de commettre une attaque contre au moins une église de Villejuif, a affirmé vendredi au juge d’instruction qu’il était bien dans cette ville du Val-de-Marne le 19 avril, avec «un autre individu» Mais il a démenti «toute responsabilité dans la mort d’Aurélie Châtelain et a également affirmé avoir fait ce qu’il fallait pour empêcher la commission d’un attentat ce jour-là», selon ses avocats. «Il faut qu’il en dise plus, car pour l’instant la réalité du dossier ne correspond pas du tout à ses déclarations», a déclaré samedi à l’AFP l’un des avocats de la famille d’Aurélie Châtelain, Antoine Casubolo Ferro. «Il faut qu’il s’explique sur toutes les preuves et les traces qui donnent la certitude qu’il a été en contact avec Aurélie Châtelain», a-t-il insisté.

L’exploitation de son GPS a attesté de la présence de Sid Ahmed Ghlam à Villejuif, à l’heure où Aurélie Châtelain a été tuée le 19 avril. Au tout début de l’enquête, le procureur de Paris François Molins avait expliqué que la balle avait été tirée avec un revolver du suspect, dont l’ADN a aussi été trouvé dans le véhicule de la jeune femme. Du sang de la victime a en outre été retrouvé sur la parka de Sid Ahmed Ghlam. «On aimerait bien qu’il nous explique pourquoi Aurélie est morte si ce n’est pas lui», a poursuivi Me Casubolo Ferro. «Et s’il y avait un complice, il doit nous dire de qui il s’agit.» Vendredi, les avocats de Sid Ahmed Ghlam n’ont donné aucun détail sur l’«autre individu» évoqué dans leur déclaration.

Riad