Alors que les alertes contre une éventuelle recrudescence de l’épidémie du coronavirus en Algérie se multiplient, les opérations d’acquisition des vaccins sont toujours à la traine.
La recrudescence de l’épidémie à l’échelle mondiale a engendré une forte demande et de grandes pressions sur les vaccins contre le Covid-19 disponibles. Une situation qui est loin d’être favorable à l’Algérie et même au système Covax.
S’exprimant sur la question, le membre du Comité scientifique chargé de suivi de l’épidémie du coronavirus en Algérie le Professeur Riad Mahyaoui, a d’emblée reconnu le planning initial des importations des vaccins anti-coronavirus se trouve désormais confrontés à des retards et des imprévus.
« Il y a beaucoup de paramètres qui empêchent la livraison des vaccins à temps », a-t-il fait savoir dans une déclaration accordée hier lundi à la Radio chaîne trois. À ce propos, il cite la surcharge sur la demande de ces vaccins à une échelle mondiale, engendrée principalement par la forte recrudescence de l’épidémie dans certains pays.
« Ça risque de prendre un peu de temps »
Pis encore, « même le système Covax souffre un peu de la non-disponibilité des vaccins, et n’a pas livré tous ces vaccins », a-t-il ajouté. À noter que Covax s’agit de l’initiative ayant pour but d’assurer un accès équitable à la vaccination contre le Covid-19 dans près de 200 pays, dont l’Algérie.
L’intervenant a ensuite fait savoir que l’Algérie, via l’Institut Pasteur, est en train d’intensifier les pourparlers avec notamment les Russes pour l’acquisition et l’acheminement de nouveaux lots de vaccins contre le coronavirus afin de reprendre sa campagne de vaccination.
Le responsable a affirmé que « l’Institut Pasteur est en communication avec les Russes et il est en train de faire de son mieux pour acquérir des vaccins anti-coronavirus “Sputnik V”, mais que ça risque de prendre un peu de temps ».