Jeudi dernier, le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a acquitté Lotfi Nezzar, le fils de l’ancien de l’ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar, de toutes les charges retenues contre lui. L’intéressé revient ce samedi avec des précisions concernant son affaire.
Dans une mise au point parvenue à notre rédaction, Lotfi Nezzar a d’abord tenu à préciser que toutes les accusations portées à son encontre « ont toutes été levées par la justice, sur la base des preuves irréfutables qui ont été fournies et qui m’innocentent ».
Il convient de noter qu’il avait été accusé de blanchiment d’argent, de transfert illicite de fonds et de faux et usage de faux pour l’obtention d’indus privilèges. L’affaire est liée à une voiture de marque « Porsche Marcan » qu’il aurait voulu transférer illégalement en France.
Dans sa mise au point, Lotfi Nezzar revient sur les faits de l’affaire concernant ce même véhicule, portant de graves accusations à l’ancien directeur de la sécurité intérieure (DGSI) Wassini Bouazza.
« Mon chauffeur a été séquestré par les éléments de l’ancien DGSI »
« Les faits se résument à ceci : mon chauffeur, qui devait me faire parvenir mon véhicule à l’étranger, a été séquestré et brutalisé par les éléments de l’ancien directeur de la sécurité intérieure Wassini Bouazza, actuellement incarcéré », a-t-il souligné.
Et d’ajouter que la voiture avait été « saisie sous des prétextes fallacieux ». L’ancien DGSI « croyait y trouver des documents compromettants les concernant lui et son chef hiérarchique de l’époque », a-t-il dit.
En outre, il tient à souligner que « le secret de cette odieuse machination a été percé par la justice qui a rendu son verdict conformément aux lois de la République ».
En juillet 2020, la même juridiction l’avait condamné par contumace, ainsi que son épouse, à 6 ans de prison assortie d’une amende de 2 millions DA avec émission d’un mandat d’arrêt international.
Lotfi Nezzar est ensuite entré en Algérie pour vider le mandat d’arrêt international émis à son encontre. Le jugement par contumace prononcé contre lui a été invalidé par son collectif de défense induisant l’enrôlement de nouveau de l’affaire devant le tribunal.
Vers la fin du mois écoulé, le Procureur de la République avait requis l’application de la loi dans cette affaire. Jeudi dernier, le Tribunal de Sidi M’hamed l’a acquitté de toutes les charges retenues contre lui, notamment, le blanchiment d’argent, transfert illicite de fonds et faux et usage de faux pour l’obtention d’indus privilèges.