Le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger s’est exprimé, hier mardi, sur la question d’une éventuelle extradition de certains citoyens algériens de l’étranger.
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, hier mardi dans le Centre international des Conférences (CIC), dans laquelle il a d’ailleurs annoncé la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, le chef de la diplomatie algérienne a répondu à une question d’un journaliste concernant une éventuelle extradition de personnalistes s’activant à l’étranger.
Dans sa question le journaliste a demandé à l’adresse de Lamamra : « la diplomatie algérienne interviendra-t-elle pour l’extradition des individus recherchés par la justice à l’instar de Mohamed Larbi Zitout et Amir Boukhars ? ».
En réponse, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que « l’État algérien demandera l’application des lois et des chartes internationales qui interdisent les actes pouvant porter atteinte aux pays alliés contre toute personne qui commet des actes hostiles contre sa patrie depuis l’étranger ».
« Les lois devront être appliquées sur tout le monde et sans exception »
Précisant que l’Algérie a déjà entamé des démarches dans ce sens contre ces personnes, le ministre des Affaires étrangères souligne que les actes pouvant entrainer ces mesures sont ceux qui peuvent amener à la violence qui crée la confusion auprès de la communauté établie à l’étranger ».
« La diplomatie algérienne est tenue de veiller sur l’amélioration de la situation de notre communauté où qu’elle soit et dans toutes les circonstances », a-t-il ajouté dans sa réponse, soulignant « qu’en même temps, notre diplomatie est tenue à travailler et à coopérer avec les pays où ils résident afin que les lois soient appliquées sur tout le monde sans exception ».
Cela intervient, continue l’intervenant, « notamment en ce qui concerne notamment les lois régionales et internationales qui ont pour objectif de préserver les politiques et les frontières des pays ». Ces lois interviennent également « dans l’élan contemporain international pour la protection contre le terrorisme et son éradication ».