La formation professionnelle va connaître, pour cette rentrée, de nouvelles spécialités. Les métiers de l’habitat, l’environnement et l’hydraulique seront ainsi enforcés.
La prochaine rentrée de la formation professionnelle prévue septembre prochain sera renforcée par de nouvelles spécialités. Le ministère de tutelle prévoit ainsi des filières neuves telles que l’architecture d’intérieur, dessin et projection en architecture, étanchéité, électricité bâtiment.
Tout comme les ressources en eau connaîtront des spécialités, comme la pose de canalisations, gestion et traitement de l’eau et la filière environnement seront introduites comme un cursus qui inclura les options de paysagiste ainsi que la gestion etle recyclage de déchets.
La demande s’est aussi faite dans le domaine de l’éducation avec des spécialités en éducation préscolaire. Un domaine qui intéresse beaucoup les femmes en quête d’emploi dans les jardins d’enfants et crèches. Selon une note du ministère de la Formation professionnelle, il existe actuellement près de 450 formations dans des spécialités diverses et en fonction de l’évolution des besoins dans les secteurs économiques et sociaux.
Le ministre, Mohamed Mebarki, a précisé à ce propos que « les centres de formation évolueront au fur et à mesure comme des instituts d’enseignements professionnels à part entière » en soulignant que « l’élargissement de la nomenclature des spécialités se fait naturellement en fonction des besoins exprimés dans divers domaines d’activités ».
Le ministère de la Formation a entamé, depuis un an, la révision et l’adaptation du contenu pédagogique de toutes les filières avec, à l’avenir, un changement total de la vision de l’enseignement professionnel.Un centre national des TIC à Tipasa s’apprête à ouvrir pour former les jeunes dans les métiers en rapport avec les nouvelles technologies, l’informatique et l’internet. Cependant, étant donné les capacités réduites de cet institut, les demandes seront triées et une sélection sera entamée avant chaque début de cursus.
D’autre part, il est prévu une nouvelle spécialité dans le domaine du froid qui sera généralisé dans la plupart des instituts de formation.
Quant aux diplômes, le BTS sera introduit comme sanction des années de formation et stages dans les entreprises. Il est à noter que des grandes entreprises algériennes ont signé des conventions avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel pour prendre en charge les élèves pendant leurs stages.
En outre, les meilleurs étudiants pourront bénéficier de soutien au recrutement en fonction aussi des postes disponibles. Il faut savoir que des responsables de BTPH ont signalé un énorme déficit dans les métiers de bâtiment (maçonnerie, électricité, réfection du bâti…).
De même que le secteur industriel réclame aussi les débouchés qui se font rares surtout après avoir constaté que les métiers les plus demandés présentent un déficit certain. L’enjeu est donc à ce niveau.