Adel Amrouche gagne sa bataille face à Lekjaa et la CAF

Adel Amrouche gagne sa bataille face à Lekjaa et la CAF

Lésé par la Confédération africaine de football, l’entraineur algérien Adel Amrouche a été réhabilité par le TAS de Lausanne. En effet, il a obtenu gain de cause de la part de la structure compétente suisse.

Lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire, Adel Amrouche, qui était sélectionneur de la Tanzanie, avait tiré à boulets rouges sur la Fédération royale marocaine de football. Dans une intervention sur un plateau d’une émission sportive, diffusée sur une chaine sportive algérienne privée, il avait assuré que la FRMF est la « décideuse » au sein de la confédération africaine et « choisit même les arbitres », faisant allusion à son président Fouzi Lekjaa.

Mais la CAF avait infligé de lourdes sanctions sur l’entraineur algérien, sans l’avoir auditionné. Ce dernier, a écopé de huit matchs de suspensions plus une amende de 10.000 dollars. La Fédération tanzanienne de football l’avait, dans la foulée, limogé en plein tournoi.

Mais le concerné n’a pas lâché prise. Il a engagé un avocat pour porter plainte au Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne. Il a fini par obtenir gain de cause.

Le TAS de Lausanne réhabilite Adel Amrouche

Selon plusieurs médias, et après environ neuf mois, le TAS de Lausanne a prononcé au verdict jeudi passé. Il a levé les sanctions infligées à l’encontre d’Adel Amrouche, à savoir la suspension et l’amende qu’il devait s’acquitter.

Mieux, l’Instance compétente suisse a infligé une sanction financière à l’encontre de la Confédération africaine de football. En effet, cette dernière devra s’acquitter d’une amende de 3000 francs suisse à l’entraineur algérien.

Ainsi, l’ancien sélectionneur du Kenya, du Burundi, de la Libye ou encore du Botswana et de la Tanzanie pourra désormais exercer de nouveau en Afrique. Mais cette éventualité est loin d’être envisageable. La raison est simple, il occupe actuellement un poste important à la FIFA. Le mois de septembre dernier, il a été nommé expert pour le suivi du développement des fédérations sportives sous la direction d’Arsène Wenger à la Fédération Internationale de Football.

Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’Adel Amrouche gagne une bataille juridique face à la Confédération africaine de football. En 2014, il avait été sanctionné par l’Instance africaine pour avoir, soi-disant, proféré des propos racistes envers un arbitre djiboutien lorsqu’il était sélectionneur du Kenya. Après s’être plaint au TAS de Lausanne, il avait fini par obtenir gain de cause.