Adel Amrouche vient d’être nommé nouveau sélectionneur du Rwanda. Le technicien algérien va connaitre sa septième expérience comme sélectionneur.
Après avoir été réhabilité par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, qui a annulé les sanctions infligées par le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (8 matchs de suspension), Adel Amrouche n’a pas tardé à trouver un nouveau point de chute. En effet, c’est au Rwanda qu’il va rebondir.
Aujourd’hui, le 2 mars, il a été nommé nouveau sélectionneur du Rwanda, ont annoncé les médias locaux. Il sera assisté d’Eric Nshimiyimana et Calorin Braun. Alors qu’il occupe le poste d’expert pour le suivi du développement des fédérations sportives à la FIFA, sous la direction d’Arsène Wenger, reste à savoir maintenant si le technicien algérien va lâcher ce poste ou bien il a trouvé un compromis avec toutes les parties pour cumuler deux fonctions.
Adel Amrouche (58 ans), va connaitre sa septième aventure comme sélectionneur. Il a commencé sa carrière en 2007 avec le Burundi, le Kenya (2013-2014), La libue (2018), le Botswana (2019-2022), le Yemen (2022-2023) et enfin la Tanzanie (2022-2023).
Adel Amrouche a gagné sa bataille face à Lekjaâ et la CAF
Lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations disputée en Côte d’Ivoire, et alors qu’il était sélectionneur de la Tanzanie, Adel Amrouche avait tiré à boulets rouges sur le Maroc. Il avait assuré que la Fédération royale marocaine de football est la « décideuse » au sein de la confédération africaine et « choisit même les arbitres », faisant allusion à son président Fouzi Lekjaa.
Lourdement sanctionné par la Confédération africaine de football (8 matchs de suspensions et une amende de 10.000 dollars), il avait été limogé de son poste par la Fédération tanzanienne de football en plein tournoi.
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Mais le concerné a porté plainte au Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne. Il a fini par obtenir gain de cause.
En effet, l’Instance compétente suisse a prononcé au verdict il y a quelques semaines. Elle a annulé les sanctions qu’avait écopées l’entraineur algérien et sommé la CAF de s’acquitter d’une amende de 3 000 francs suisse à Amrouche.
Ce n’est pas la première fois qu’Adel Amrouche gagne une bataille juridique face à la Confédération africaine de football. En 2014, il avait été sanctionné par l’Instance africaine pour avoir, soi-disant, proféré des propos racistes envers un arbitre djiboutien lorsqu’il était sélectionneur du Kenya. Après s’être plaint au TAS de Lausanne, il avait fini par obtenir gain de cause.
