Entre le 21 décembre 2015 et le 31 janvier dernier, il a été recensé une hausse vertigineuse des affaires de fugues d’écoliers et lycéens de leurs maisons parentales.
On en est déjà à plus de 30 affaires traitées par les services de sécurité durant cette courte période. Les principales causes, presque dans chaque affaire, sont les problèmes familiaux rencontrés par les jeunes adolescents et qui finissent par leur fuite de la maison.
Puis, une autre cause, cette fois qui concerne les jeunes adolescentes, la plupart de ces filles mineures fuient de la maison parentale pour rejoindre leurs amants ! Prenons l’affaire d’il y a quelques jours à Béni Mered, dans la wilaya de Blida : suite à l’enquête sur la disparition d’une adolescente de 14 ans, ayant quitté le domicile parental dans la commune de Béni Mered (Blida) le 21 janvier pour rejoindre le CEM de la localité sans plus donner de ses nouvelles, elle a été retrouvée avant-hier par les gendarmes de la brigade de Béni Mered, à un point de contrôle dressé sur l’autoroute Est-Ouest, à hauteur de l’échangeur Nord de la localité, à bord d’un autocar se dirigeant de Blida vers Alger, en compagnie d’un repris de justice âgé de 24 ans.
Celui-ci a été trouvé en possession d’une cigarette bourrée de kif traité et d’un couteau. Il a été arrêté et la fille remise à ses parents. Les gendarmes ont ouvert une enquête.
A Mostaganem, la gendarmerie a enquêté il y a quelques jours sur la mort d’un enfant âgé de 10 ans. Il s’agit du petit Saïd, qui a fugué il y a près d’une semaine et depuis, aucun signe de vie de cet écolier n’a été donné. L’enfant a été découvert mort, il y a trois jours, dans un puits près d’Aïn Tédeles. La dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital d’Aïn Tédeles. Une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Aïn Tédeles.
Le 28 janvier dernier dans la wilaya de Jijel, une jeune élève de 15 ans a déserté la maison parentale sans donner aucun signe de vie. Les gendarmes ont lancé des recherches suite à l’alerte donnée par le père de la jeune fille. Ce dernier, demeurant à El-Milia (Jijel), s’est présenté, le 26 janvier à la brigade locale de la gendarmerie pour signaler la disparition de sa fille.
Il a déclaré qu’elle a quitté l’école au centre-ville de la localité à 10 heures et depuis, elle n’a plus donné de ses nouvelles. A 14 heures 30 de la même journée, après diffusion des recherches, les gendarmes du peloton de sécurité routière de Bouira ont récupéré, lors d’un point de contrôle dressé sur l’autoroute Est-Ouest, à la zone dite Belahnech, commune de Djebahia (Bouira), la fille en question, qui voyageait à bord d’un autocar de Constantine vers Alger. La mineure a été confiée à son oncle par les gendarmes.
Elle fugue avant d’appeler les gendarmes à son secours
Les fugues d’adolescentes sont plus nombreuses que celles des garçons. C’est un constat des gendarmes qui, de plus en plus, tombent dans des affaires de fugue d’adolescentes.
C’est le cas dans la wilaya de Tipasa où les gendarmes du groupement territorial ont diligenté l’affaire d’une lycéenne qui remonte au 16 janvier dernier. La jeune fille a été sauvée grâce au numéro vert 10 55. De fait, l’appel a été fait par la jeune fille âgée, de 17 ans.
Cette dernière a contacté téléphoniquement le groupement territorial de la gendarmerie de Tipasa sur le numéro vert 1055, pour aviser qu’elle avait fugué durant la matinée du même jour suite à des problèmes d’ordre familial et qu’elle se trouvait dans une forêt mitoyenne.
Sitôt alertés, les gendarmes se sont déplacés sur les lieux, où ils ont entamé des recherches qui ont abouti, deux heures plus tard, à la découverte de l’adolescente saine et sauve, cachée dans les broussailles.
Elle a été remise à ses parents. Un peu loin du centre du pays, dans la wilaya de Béchar, le 15 janvier 2016, un enfant de deux ans et demi a été porté disparu par ses parents. En effet, un père âgé de 36 ans, demeurant à Bechar, s’est présenté à la brigade locale de la gendarmerie pour signaler la disparition de son enfant Chahine, âgé de 2 ans et demi, alors qu’il était en train de jouer à hauteur de l’aire de jeu de ladite cité, le même jour à 15 heures 30.
Aussitôt alertés, les gendarmes, renforcés par ceux de l’escadron de sécurité routière de Bechar et d’une Section de sécurité et d’intervention du groupement territorial, ont effectué des recherches qui ont permis de retrouver l’enfant à 3 heures du matin, et qui s’était enfermé dans le coffre arrière du véhicule de son père en position de stationnement dans le même quartier.