Henri Kasperzack et l’équipe de Tunisie espère bien se préparer avant de participer à la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Gabon 2017. C’est la lecture qu’on peut faire du programme du stage des Aigles de Carthage dont nous avons reçu une copie.
De retour en Tunisie, les Aigles de Carthage joueront leur troisième match de préparation à Radès, cette fois ci face à la sélection de l’Ouganda avant de s’envoler pour le Caire pour un troisième stage de quatre jours dans le pays des Pharaons. Ce regroupement sera ponctué par une dernière joute amicale face à l’Egypte, le 8 janvier prochain.
Un programme riche, tracé par le Franco-Polonais Henri Kasperzack qui mise beaucoup sur ces regroupements afin que ces poulains réussissent leur CAN, treize ans après l’avoir remporté pour l’unique fois. Les Tunisiens rallieront Franceville au Gabon le 11 janvier prochain à bord d’un vol spécial. Ils affronteront lors de la première journée du groupe B, le Sénégal le 15 jenvier avant de se mesurer aux verts quatre jours plus tard.
Pour les Tunisiens, 2 millions d’euros suffisent pour gagner la CAN Selon un responsable de la fédération tunisienne de football que nous avons contactés, l’instance aurait prévu deux millions d’euros en vue de remporter le titre continental le 5 février prochain au Gabon.
L’adversaire des Verts lors de la CAN 2017 devra «débourser la moitié» de ce que prévoit de dépenser la FAF en cas de sacre continental. L’interlocuteur nous dira par exemple que le prix de l’affrètement d’un vol spécial pour le Gabon ne coutera que 80 000 euros à la FTF alors que l’instance algérienne a loué un avion d’air Algérie, six fois plus cher.
La prime des joueurs n’est pas en reste, puisque la FAF aurait prévu le double de la prime promise par la FTF aux coéquipiers de Balbouli sachant que les frais de mission des joueurs tunisiens sont estimés à 100 euros quotidiennement alors que Medjani and co sont «payés» à raison de 200 dollars/jour.
Il y a lieu de souligner que l’équipe tunisienne effectuera ses stages en Espagne et en Egypte « gratuitement », puisque la délégation est invitée dans ces deux pays. Une aubaine en ces temps de crise.