Aéroport de Chlef : exercice de simulation d’un crash au niveau de la piste d’atterrissage

Aéroport de Chlef : exercice de simulation d’un crash au niveau de la piste d’atterrissage

CHLEF – Un exercice de simulation d’un crash au niveau de la piste principale d’atterrissage de l’aéroport international Aboubakr Belkaid de Chlef a été réalisé, mardi, à l’initiative des services du commissariat de sécurité auprès de cette infrastructure.

L’exercice a consisté dans la simulation du crash d’un avion de la compagnie Air Algérie, de type Boeing 800.767 en provenance de l’aéroport de Marseille, sur le vol AH1137, avec à son bord 162 voyageurs, en plus des huit membres de l’équipage.

Selon les éléments fournis sur cette simulation, une panne technique lors de l’atterrissage est à l’origine de ce crash, ayant causé la mort de 10 personnes, en sus de 53 personnes transportées dans un état grave vers les établissements hospitaliers des « sœurs Badj » et « Ouled Mohamed », tandis que 107 voyageurs atteints de blessures plus ou moins graves ont reçus les premiers soins sur place.

L’exercice réalisé en plusieurs étapes ayant englobé l’extinction de l’incendie d’avion et l’évacuation et assistance des blessés, a impliqué de nombreux partenaires concernés, à savoir la base aérienne de Chlef, la sureté de wilaya, la police des frontières de l’aéroport Aboubakr Belkaid, la délégation de sécurité de Chlef, la Gendarmerie nationale, les Douanes algériennes, l’Entreprise nationale de navigation aérienne, la direction locale de la santé et de la population, la direction locale des travaux publics, l’entreprise de gestion des services de l’aéroport de Chlef, la délégation régionale d’Air Algérie, Naftal, le bureau local du CRA, la station locale des prévisions météorologiques, la direction des Transport, et l’APC de Chlef.

Selon le commissaire de sécurité auprès de l’aéroport, le commissaire principal Samir Tamaloult, cet exercice est inscrit au titre de l’activation et expérimentation du plan ORSEC, mis en place pour ce type de catastrophes.

« C’est un exercice d’importance qui nous permet de faire le constat du niveau de preparation des éléments de la Gendarmerie nationale, au même titre que des moyens nécessités pour faire face à ce type de catastrophes », a estimé, pour sa part, la chargée de la communication auprès du groupement territorial de ce corps constitué, le lieutenant Samia Rakeb.