Depuis quelques années, la justice algérienne enchaine les procès contre plusieurs ministres et hommes d’Etat, hauts responsables et cadres mais aussi hommes d’affaires de l’ère Bouteflika, mêlés à des affaires de corruption. Parmi ces affaires on retrouve celle celle du financement occulte de la présidentielle 2019 annulée, ou de l’ex-président de la république, Abdelaziz Bouteflika, était candidat. Sont impliqués dans cette affaire, Said Bouteflika, Ali Haddad mais aussi l’ex-premier ministre, Abdelmalek Sellal.
La Cour d’Alger a confirmé, ce mardi 4 octobre 2022, le verdict prononcé en première instance par le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed, à l’encontre de Saïd Bouteflika, ancien conseiller de l’ex-président défunt Abdelaziz Bouteflika, soit une peine de 8 ans de prison ferme, dans l’affaire de financement occulte de la campagne électorale de la Présidentielle annulée d’avril 2019.
La même Cour a aussi confirmé le verdict prononcé (4 ans de prison ferme) en première instance contre l’homme d’affaires, Ali Haddad, dans le cadre de la même affaire.
Un durcissement de la peine requi contre Said Bouteflika et Ali Haddad
Il est à noter que ces verdicts ont été prononcés dans le cadre du procès en appel, ayant eu lieu, le 20 septembre passé, de l’ancien conseiller et frère du président déchu, Said Bouteflika et l’homme d’affaires, Ali Haddad. Le Procureur de la République près la Cour d’Alger avait requis un durcissement de la peine pour les deux accusés. Avec une peine de 10 ans de prison et une amende d’un million de dinars contre Saïd Bouteflika, l’ancien conseiller président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans l’affaire de financement occulte de la présidence annulée d’avril 2019. Mais également 10 ans de prison requis contre Ali Haddad.
Said Bouteflika et Ali Haddad sont poursuivis pour : financement occulte de la campagne électorale ; mais également pour blanchiment d’argent, trafic d’influence, abus de fonction et non déclaration des biens.