De 2000 à 2019 le groupe ETRHB a bénéficié de 124 marchés publics (dont la plus grande partie entre 2012 et 2018), d’un montant de 78 410 milliards de centimes. Affirme le media El watan, dans un article paru aujourd’hui , lundi 27 janvier. Faisait état des conclusions de l’enquête préliminaire. Affirmant par ailleurs , que Ali Haddad, l’hégémonie du patron du groupe ETRHB et ex-dirigeant du Forum des chefs d’entreprise (FCE), sur les marchés publics et l’argent des banques (publiques), est n’a été possible que grâce à sa relation assez solide avec Saïd Bouteflika, frère du Président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Un statut qui va lui permettre de bénéficier de 452 crédits auprès des banques, pour un montant de 211 000 milliards de centimes, dont 167 000 milliards de centimes, soit 83%, ont été accordés par des banques publiques, à leur tête le CPA (Crédit populaire d’Algérie), avec 73 000 milliards de centimes, soit 43% des montants prêtés. Indique le journal. Affirmant en outre que l’enquête s’est attardée sur chaque marché obtenu par Ali Haddad dans des conditions douteuses et explique comment ce dernier s’arrangeait pour être dans des groupements de sociétés avec, comme chef de file, des entreprises étrangères – le portugais Teixeira, les turcs Mapa et Ozgun, les chinois CSCEC et Chec, l’italien Rizzani Todini, les espagnoles Ofcc, Inerica, Enyse – pour qu’elles bénéficient de la plus grande partie des montants transférables à l’étrange. Assurant que 70% des marchés obtenus dans le secteur des travaux publics, entre 2012 et 2019, ont été signés avec les directions des travaux publics des wilayas de Blida, Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Oran, Médéa, Tlemcen et Boumerdès. Avant d’ajouter que 31% de ces marchés concernent Blida et 15% ont été signés à Tizi Ouzou. La signature de ces contrats, précise-t-on, coïncide avec le passage de Abdelkader Bouazghi à la tête de ces deux wilayas, avant qu’il soit désigné comme ministre de l’Agriculture, et qu’il ne lui affecte un terrain agricole à El Bayadh, d’une superficie de 50 000 ha, pour l’élevage de 200 000 vaches. L’enquête révèle en outre que la majorité des projets confiés à Ali Haddad ont vu leur prix augmenter et fait l’objet, par la suite, d’avenants qui ont suscité de lourdes pertes financières. Cité a titre d’exemple, le montant des travaux d’aménagement des gorges de Kherrata, sur la RN9, arrêté à 3 526 333 646 DA et 89 350 880 millions d’euros, a connu, après la signature de l’avenant (02) une hausse de 1 250 954 582 DA et de 8 903 685 euros, soit une augmentation de 59% pour la partie en dinars et de 99,6% pour la partie en devises, avec une prolongation du délai de réalisation de 14 mois.
Par ailleurs, le rapport , faut état de plusieurs violations de la réglementation, concernant, la plus part des marchés, à l’instar de réalisation de la ligne de tramway Alger-Est. . Ce marché a connu 19 avenants ayant suscité une hausse de 88% du montant initial, ce qui est contraire à la réglementation qui limite à 10% seulement la hausse par rapport au montant initial, en cas d’avenants. Mieux encore, même les délais de réalisation arrêtés à 32 mois dès le lancement des travaux, en mars 2007, n’ont pas été respectés, puisque le projet s’est terminé en 2018. Autre anomalie relevée : le changement opéré à l’avenant 02 pour ajouter une nouvelle ligne Est, qui aurait dû passer par un nouvel avis d’appel d’offres. En plus de tout cela , Ali Haddad, à bénéficié De concessions de structures portuaires et des assiettes foncières à haute valeur. Conclu le rapport de l’enquête.