Affaire « Amenhyd » : nouvelle peine de prison contre Sellal

Affaire « Amenhyd » : nouvelle peine de prison contre Sellal

Le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a rendu, ce mercredi 19 janvier, son verdict dans l’affaire du groupe « Amenhyd », dans lequel sont impliqués d’anciens ministres et plusieurs autres hauts responsables.

Une nouvelle peine de prison vient d’être prononcée à l’encontre de l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal, poursuivi dans le cadre de cette affaire. En effet, le juge près la même juridiction l’a condamné à une peine de 4 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars.

L’ancien ministre des Ressources en eau Hocine Necib a écopé, quant à lui, d’une peine de 5 ans de prison ferme. Le président-directeur général du groupe « Amenhyd », Djamel Eddine Chelghoum, a été condamné à une peine de 8 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars.

Les autres membres de la famille Chelghoum, Abdelaziz et Abdelkader, poursuivis dans l’affaire, ont écopé respectivement de 6 ans et 4 ans de prison ferme. Les peines ont été assorties d’une amende de 8 millions de DA pour chacun des accusés.

Les peines prononcées contre les autres accusés

L’ancien Directeur de l’Algérienne des Eaux (ADE) a été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 dinars. Les anciens walis de Relizane, Darfouf Hadjri et de Sidi Belabbes Mohamed Hatab ont écopé d’une peine de 18 mois de prison ferme.

Également impliqué dans l’affaire, l’ancien wali d’Alger Abdelkader Zoukh a été condamné à un an de prison ferme. Les personnes morales poursuivies dans le cadre de la même affaire ont été condamnées à des amendes allant jusqu’à 32 millions de dinars.

Pour rappel, l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal est poursuivi pour l’octroi d’un marché gré à gré simple en faveur des frères Chelghoum, propriétaires du groupe « Amenhyd ». Il s’agit d’un projet de raccordement de certaines communes de la wilaya de Bordj Bou Arreridj au réseau d’alimentation en eau potable (AEP), et ce, sans passer par des appels d’offres.