Après que plusieurs structures et personnalités aient pris la parole quant à l’affaire liée à Amira Bouraoui, c’est le président du Mouvement national « El-Bina », Abdelkader Bengrina qui s’est exprimé.
En effet, il publia une déclaration sur sa page Facebook officielle, le mercredi 8 février 2023 dénonçant la violation de la souveraineté nationale par des organes officiels de l’État français.
Dans cette même déclaration, il explique que ces actions qui violent la souveraineté nationale sont inacceptables et brisent les normes de bon voisinage et de respect mutuel.
Bengrina ajoute, qu’il s’exprime « en tant que partie politique, partie de l’élite et citoyens » et que c’est s’attaquer la souveraineté de notre patrie ou de s’immiscer dans ses affaires intérieures.
Il rappelle par la même occasion, que le respect du principe d’égalité et la prise en compte des intérêts de l’autre sont devenus indispensables pour construire un avenir commun basé sur une bonne entente entre voisins.
Enfin, il ajoute qu’il ne prône pas la guerre ni l’hostilité constante, mais est plus un défenseur de valeurs durables, axés sur la stabilité, la sécurité et la prospérité d’une « Méditerranée sans influence étrangère ».
Affaire Amira Bouraoui : le ministère des Affaires étrangères réagit
Le Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a publié un communiqué le mercredi 8 février dans lequel il fait part de sa position quant à l’affaire reliée à Amira Bouraoui.
Dans ce communiqué, le ministère fait donc part à l’ambassade de France de « la ferme condamnation par l’Algérie de la violation de la souveraineté nationale par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité relevant de l’Etat français qui ont participé à une opération clandestine et illégale d’exfiltration d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne ».
Pour rappel, la militante politique et journaliste, a été arrêtée vendredi en Tunisie où elle courait le risque d’être renvoyée en Algérie. Toutefois, elle a finalement été en mesure de monter à bord d’un vol pour la France lundi soir après avoir été placée sous la protection consulaire du consulat de France à Tunis.