L’agence de presse officielle, Algérie presse service (APS), a réagi ce soir (9/2/2023) à « l’affaire Amira Bouraoui ». L’APS a mis en ligne, sur son site internet, un communiqué dans lequel elle accuse « la barbouzerie française » (c’est-à-dire la DGSE) de vouloir « arriver au point de non-retour dans les relations algéro-françaises »…
D’emblée, le communiqué de l’APS déclare : « La barbouzerie française ne cache plus son jeu. Elle l’affiche au grand jour. Elle est sur le point d’atteindre son objectif qui est d’arriver au point de non-retour dans les relations algéro-françaises. »
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Ensuite, le rédacteur du communiqué s’étonne du fait « qu’une femme exfiltrée vers la France, qui n’est ni journaliste, ni militante, et qui n’est rien du tout » se voit, 48 heures après son exfiltration, offrir les plateaux et invité à s’exprimer sur des chaînes de télévision publiques. Pour l’agence de presse officielle, « ceci est la preuve que les services français ont sonné la mobilisation générale de leur “khabardji” dont l’objectif recherché est désormais clair. »
L’APS accuse les « barbouzes » et les « khabardji » de la DGSE française
Pour pointer un doigt encore plus accusateur envers les services français, l’APS fait référence au débarquement de la baie des Cochons qui a eu lieu à Cube, en 1961. Au cours de cette opération, les États-Unis ont tenté d’envahir militairement Cuba par des exilés cubains qu’ils soutenaient. « Que ces gens-là, énonce le texte de l’APS, sachent que si la France envisage qu’elle peut refaire, en 2023, un scénario comme celui de la Baie des cochons, alors là ils se sont complètement trompés d’adresse ! »
« Tout le monde sait, ajoute le communiqué de l’APS qu’au niveau de la DGSE française, il y a une feuille de route pour mettre à mal la relation algéro-française. Cette feuille de route, qu’exécutent les barbouzes et les “khabardji” et certains responsables au niveau de la DGSE, du quai d’Orsay et certains conseillers franco-algériens qui ne cachent pas leur amour et leur vénération pour le makhzen.
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En conclusion, l’agence de presse algérienne se désole que “tout ce que les Présidents Tebboune et Macron ont construit pour ouvrir une nouvelle page entre les deux pays tombe en ruine.” “La rupture ne semble pas loin”, termine l’APS.