L’ancien sélectionneur national, Jean-Michel Cavali, revient sur ses négociations avec les deux joueurs franco-algériens, Karim Benzema et Samir Nasri pour rejoindre les Verts. Selon lui, il aurait réalisé d’excellents résultats avec la sélection nationale si les deux joueurs en question avaient accepté d’opter pour l’Algérie.
Le sujet des joueurs binationaux date depuis plusieurs années. Si certains n’hésitent pas à faire leur choix, nombreux sont ceux, notamment qui disposent la nationalité française, confrontent un dilemme pour choisir entre qui de l’Algérie ou leur pays natale vont représenter sur le niveau international.
Il y a environ 15 ans, soit au milieu des années 2000, l’Algérie avait perdu deux talentueux joueurs. Il s’agit de Samir Nasri et Karim Benzema. Si le premier a fait une carrière mitigé, le second fait parti actuellement des meilleurs joueurs au monde. Il est d’ailleurs le mieux indiqué pour remporter le ballon d’or cette année.
« J’aurais fais la Coupe du Monde s’ils nous avaient rejoint », regrette Cavalli
A l’époque où Karim Benzema et Samir Nasri étaient au moment de réflexion entre qui de la France et l’Algérie allaient représenter sur le niveau international, c’est le français Jean-Michel Cavalli qui étaient sélectionneur des Verts. Dans une interview accordée au média égyptien Al-Hayat, il revient sur ses négociations avec les deux joueurs en question.
« S’ils nous avaient rejoint en 2006, j’aurais fais la Coupe du Monde avec l’Algérie. Deux joueurs qui jouissent d’un énorme talent. D’ailleurs, je leur avais prédit un avenir radieux dés le début de leur carrière ». Dira, d’emblée, l’actuel sélectionneur du Niger.
« Et pourtant, j’étais sur le point de convaincre Nasri. Après, je ne sais pas comment il a opté pour la France. Je le comprends car son choix a été fait pour des raisons purement sportives. Quant à Benzema, c’était difficile de le convaincre dés le début. Mais il a beaucoup hésité avant de faire son choix…je sais qu’ils étaient confronté à un grand dilemme à l’époque dans la mesure où il y avait un grand décalage sur le plan sportif entre la France et l’Algérie ». A-t-il révélé.