Une avocate, membre de l’Organisation des avocats d’Alger et actuellement radiée, est au cœur d’une affaire criminelle pour menaces de mort.
Elle a été incarcérée à la prison des femmes de Khelifa et doit faire face à des accusations qui entachent son intégrité professionnelle.
L’accusée, connue sous le nom de « M.I. » et résidant à El Mohammedia, a comparu devant le tribunal des contraventions de Bir Mourad Raïs.
Cependant, la victime, « W.Mohammed », était absente lors de l’audience, soulevant des questions sur la nature de l’affaire et ses conséquences pour les personnes concernées.
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L’affaire a débuté lorsque « W.Mohammed » a porté plainte à la police, déclarant qu’il recevait des menaces de mort par téléphone. Les enquêteurs ont pu établir un lien entre les appels menaçants et le numéro de l’avocate.
Les enquêtes ont révélé que l’accusée avait désigné des complices « J.Reda » et « B.Hassane », dont l’un était un individu ayant des antécédents judiciaires, connu sous le nom de « Hussein Dando ».
En outre, un homme nommé « B. Saddam » a avoué aux forces de l’ordre qu’il avait été chargé par l’avocate de surveiller le domicile de la victime afin de suivre ses mouvements.
Défense de l’accusée
Lors de l’audience, « M.I. » a nié toute implication avec un de ses complices, « J. Reda », affirmant que son seul tort était d’avoir utilisé son numéro de téléphone à une occasion, ce qui l’a entraînée dans cette affaire.
Elle a également précisé qu’elle n’avait pas mandaté « Hussein Dando » ni son partenaire pour menacer « W.Mohammed », son client, qui lui devait 771 millions de dinars en honoraires.
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L’accusée a indiqué que les événements en question remontaient à trois mois avant les menaces, période durant laquelle elle avait reçu des appels anonymes.
Suite à ces désagréments, elle avait déposé une plainte auprès des autorités, découvrant par la suite que l’appelant était « W.Mohammed ».
Après avoir reçu des assurances de la part de la famille de ce dernier, elle avait décidé de retirer sa plainte.
La cour a décidé de reporter l’affaire à la semaine suivante pour délibération.