Le Procureur de la République près le Tribunal du Pôle spécialisé dans les affaires de corruptions financières et économiques de Sidi M’hamed a requis une peine de 5 ans de prison et 3 millions de DA d’amende contre l’ancien ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, Djamel Ould Abbès, avec une requête de confiscation de ses biens immobiliers et mobiliers et de ses avoirs bancaires. Ould Abbès est poursuivi pour abus de fonction, détournement et dilapidation de deniers publics.
L’ancien ministre de la Solidarité et de la Famille du temps du défunt président Bouteflika, Djamel Ould Abbes, est le principal accusé dans ce dossier de corruption lié au détournement d’un don du Koweït destiné aux familles des victimes du terrorisme.
Le dossier de cette affaire avait été instruit en 2021 et implique l’ancien Ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbes, dans le détournement de pas moins de 45 000 dollars d’intérêts générés d’un don de 5 millions de dollars ; offert par le Koweït au profit des familles des victimes du terrorisme.
Il est à rappeler que ce procès contre Ould Abbès, a été reporté à plusieurs reprises en raison de l’état de santé de ce dernier.
Ould Abbes et l’affaire de la disparition du chèque de 5 millions destiné aux victimes de la décennie noire
L’ancien ministre de la solidarité, Djamel Ould Abbes, avait été entendu par le Juge d’instruction, Cinquième chambre, près le Tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed en mars dernier. Et ce concernant la remise d’un chèque de la part à l’Émir du Koweït d’une valeur financière de 5 millions de dollars, au défunt président déchu, Abdelaziz Bouteflika, à titre de subvention de l’État du Koweït aux victimes de la décennie noire. Le chèque en question a complètement disparu à l’époque.
Djamel Ould Abbes avait déclaré, lors de son procès-verbal de son audition par le juge d’instruction de la cinquième chambre du pôle économique et financier, que l’ancien président Bouteflika, l’avait convoqué et lui avait remis le chèque de 5 millions de Dollars subventionné par l’Emir du Koweit, destiné aux victimes du terrorisme comme aide financière. Ce dernier était censé être déposé sur le compte bancaire destiné à l’aide de ces victimes. Sauf qu’environ une année après cela, la Présidence de la République a demandé à Ould Abbes de lui retourner ce fameux chèque.