Le Tribunal pénal du Pôle spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique de Sidi M’hamed a rendu son verdict Djamel Ould Abbes, l’ancien ministre de la Solidarité, à une peine de 3 ans de prison et un million de dinars d’amende. Il faut rappeler L’ancien ministre de la Solidarité et de la Famille du temps du défunt président Bouteflika, Djamel Ould Abbes, est le principal accusé dans ce dossier de corruption lié au détournement d’un don du Koweït destiné aux familles des victimes du terrorisme.
Il est à rappeler, que le Procureur avait requis une peine de 5 ans de prison et 3 millions de dinars d’amende contre l’ex-ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbès, avec une requête de confiscation de ses biens immobiliers et mobiliers et de ses avoirs bancaires.
Cette condamnation est intervenue après qu’il a été poursuivi d’accusations de corruption liées au détournement des fonds des victimes du terrorisme qui ont été présentés par l’émir du Koweït à l’Algérie pour soutenir les familles et les victimes du terrorisme.
En revanche, ce dernier a été acquitté du délit d’abus de pouvoir, avec l’obligation de verser au trésor public et au ministère des Solidarités conjointement deux millions de dinars, et l’ordre de confisquer tous ses biens immobiliers et mobiliers et avoirs bancaires.
Retour sur l’affaire Ould Abbes et la disparition du chèque de 5 millions destiné aux victimes du terrorisme
Le dossier de cette affaire avait été instruit en 2021 et implique l’ancien Ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbes, dans le détournement de pas moins de 45 000 dollars d’intérêts générés d’un don de 5 millions de dollars ; offert par le Koweït au profit des familles des victimes de la décennie noire.
En mars 2022, Djamel Ould Abbes, avait été entendu par le Juge d’instruction, Cinquième chambre, près le Tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed. Et ce concernant la remise d’un chèque de la part à l’Émir du Koweït d’une valeur de 5 millions de dollars, au défunt président déchu, Abdelaziz Bouteflika, à titre de subvention de l’État du Koweït aux victimes de la décennie noire. Le chèque en question avait complètement disparu à l’époque.
Le principal accusé dans cette affaire avait déclaré, lors de son procès-verbal de son audition par le juge d’instruction, que l’ancien président Bouteflika, l’avait convoqué et lui avait remis le chèque en question. Ce dernier était censé être déposé sur le compte bancaire destiné à l’aide de ces victimes. Sauf qu’environ une année après cela, la Présidence de la République a demandé à Ould Abbes de lui retourner ce fameux chèque.