L’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, très proche du défunt président déchu Abdelaziz Bouteflika, déjà condamné le 14 février 2022 à 20 ans de prison ferme, avec la confirmation du mandat d’arrêt international émis contre lui, sera à nouveau jugé au cours de ce mois de mai.
Le 10 mai prochain, la chambre criminelle du Conseil judiciaire d’Alger a programmé le dossier lié à l’affaire de corruption du complexe gazier d’Arzew d’Oran, dans laquelle l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, est le principal accusé.
L’ancien Président directeur général (PDG) de la Sonatrach, Meziane Mohamed, Feghouli Abdelhafid, son ancien directeur adjoint et d’autres prévenus, dont de hauts cadres de la Sonatrach et du ministère de l’Energie, sont aussi impliqués dans cette affaire.
L’affaire porte sur la conclusion d’un accord illégal pour l’achèvement du complexe gazier d’Arzew à Oran. Les accusés ont également de lourdes charges liées à la conclusion d’accords en violation des dispositions législatives et réglementaires et au gaspillage des fonds publics. Mais aussi abus de position et conflit d’intérêts, qui sont les articles inclus dans la loi anti-corruption et de prévention 06/01.
Chakib Khelil déjà condamné à 20 ans prison
Le 31 janvier 2022, s’était tenu le procès de l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, au Pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger.
Le Procureur de la République près le Pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a requis, aujourd’hui mardi 1er février 2022, contre l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, une peine de 20 ans de prison, avec la confirmation du mandat d’arrêt international ainsi que la confiscation de tous ses biens immobiliers et mobiliers.
Chakib Khelil, faisait face à des accusations de corruption, notamment dans l’affaire du complexe gazier d’Arzew (Oran), mais aussi d’octroi d’indus privilèges, abus de fonction et conclusion de marchés en infraction aux lois et à la réglementation, conformément à la loi 06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, faisait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Le Pôle pénal économique et financier près tribunal de Sidi M’hamed à Alger, avait condamné l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, le lundi 14 février 2022, par contumace, à une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende de deux millions de dinars avec l’émission d’un mandat d’arrêt international.