Affaire d’enlèvement et d’assassinat de Laceuk Ali : peine capitale requise contre les accusés

Affaire d’enlèvement et d’assassinat de Laceuk Ali : peine capitale requise contre les accusés

Le procureur général prés le tribunal criminel de Tizi-Ouzou a requis mardi la peine capitale à l’encontre de quatre accusés dans l’affaire d’enlèvement et d’assassinat du jeune Laceuk Ali, originaire de Béni Douala (Tizi-Ouzou), le 22 février 2013.

Selon l’arrêt de renvoi de cette affaire, jugée en première instance le 3 février 2014, les quatre accusés poursuivis pour enlèvement et homicide volontaire avec préméditation, avaient projeté d’enlever le jeune Laceuk, alors âgé de 24 ans, dans le but de demander une rançon a sa famille contre sa libération. Un des accusés, qui était hébergé chez le frère de la victime en France, avait appris que Laceuk Ali avait entrepris des démarches pour rejoindre sa famille outre mer, mais sa demande de visa avait été rejetée. Ce même accusé, qui a été expulsé de France pour séjour illégal, est alors entré en contact avec la victime et a réussi à la mettre en confiance et à la convaincre de le suivre jusqu’à Naciria (wilaya de Boumerdes) pour l’aider à obtenir un visa. Une fois dans cette localité, ils seront rejoints par les trois autres mis en cause qui l’ont conduit vers une maison en construction isolée de la ville. Laceuk Ali a été ligoté, agressé sexuellement et égorgé, selon le rapport médicolégal. Son corps a été enroulé dans un sac auquel ont été attaché deux parpaings, avant d’être jeté au fond d’un puits. Le cadavre sera découvert quelques jours plus tard, le 1er mars, par un agriculteur qui s’apprêtait à irriguer son champs où gisait la victime. Les présumés auteurs de cet enlèvement et assassinat ont nié les faits retenus contre eux, et la défense a plaidé l’acquittement et le bénéfice des circonstances atténuantes au profit des accusés. Le verdict est attendu dans la soirée. Lors du procès du 3 février 2014, les quatre accusés ont été condamnés par le tribunal criminel de Tizi-Ouzou à la peine capitale.