Lundi dernier, trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés au Sahara Occidentale. Un crime commis, selon la présidence de la république, par l’armée marocaine.
Après avoir accusé, mardi dernier, le Makhzen d’être derrière ce lâche assassinat, l’Algérie est passée aujourd’hui à la vitesse supérieure ; en saisissant plusieurs organisations internationales, dont l’ONU et l’UA.
Selon l’agence officielle, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, a adressé, ce jeudi, des messages au secrétaire général de l’ONU, au président de la Commission de l’Union africaine (UA), au le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes ainsi qu’au secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Lamamra évoque la « gravité extrême de l’acte de terrorisme »
Dans son message, le chef de la diplomatie algérienne a mis en avant « la gravité extrême de l’acte de terrorisme d’Etat en question qu’aucune circonstance ne saurait justifier ».
« L’emploi par l’État occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région », a ajouté Lamamra.
Le ministre des Affaires étrangères a tenu, dans le même message, à souligner « la volonté et la capacité de l’Algérie d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances ».