Affaire des cabinets KPMG et Ernst & Young : Rezig s’explique

Affaire des cabinets KPMG et Ernst & Young : Rezig s’explique

Hier mercredi, les services de sécurité, accompagnés de fonctionnaires du ministère du Commerce, ont fait une descente chez plusieurs cabinets étrangers de consulting, dont KPMG et Ernst & Young.

Après une visite d’inspection, les responsables ont décidé de suspendre l’activité des cabinets internationaux d’audit-conseil KPMG et Ernst & Young pour une durée de deux mois. Pas que, les services de sécurité, ont de leur côté, mis sous scellé leurs bureaux d’Alger.

Rezig évoque une « opposition au contrôle »

Dans une déclaration ce jeudi 24 février à l’agence officielle, le premier responsable du secteur du commerce en Algérie, Kamel Rezig, est revenu sur les raisons de la suspension de ces cabinets étrangers.

« Les services du ministère du Commerce ont mené depuis fin 2020 une importante opération de contrôle, ayant concerné 507 bureaux de consulting à l’échelle nationale, dont 35 bureaux étrangers (…) Parmi ces cabinets étrangers, figure jusqu’à présent cinq bureaux fermés pour une durée de 60 jours à titre de sanction préliminaire », a-t-il expliqué.

En effet, selon le ministre du Commerce, les cabinets internationaux, dont KPMG et Ernst & Young, ont été fermés pour « opposition au contrôle ».

« 3 bureaux ont opposé un refus formel aux fonctionnaires du ministère du Commerce d’effectuer l’opération de contrôle et ont refusé de présenter les documents demandés. Au niveau de 2 bureaux, nous avons enregistré des pratiques de non affichage des prix, des tarifs et des conditions de vente aux clients algériens », a ajouté Kamel Rezig.