L’affaire des cinq enfants noyés lors d’une excursion aux Sablettes refait surface. Les investigations menées par les autorités compétentes ont dévoilé de nouveaux éléments sur cette excursion scolaire qui a viré au drame, le 11 mai dernier.
En effet, de nouveaux éléments du dossier d’enquête sur cette tragédie qui a coûté la vie à cinq élèves, âgés entre 9 et 11 ans, de l’école Mohamedi Mohamed, d’Ain Boucif, ont été dévoilés.
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Drame des enfants noyés aux Sablettes : retour sur une excursion qui a viré au drame
Les faits remontent au samedi 11 mai 2024, lorsque les autorités de la protection civile ont été alertées, aux environs de 19 h 30, quant à une noyade aux Sablettes à Alger. D’importants moyens de secours ont été, rapidement, mobilisés pour tenter de sauver la vie de ces enfants.
Malgré ces efforts, quatre élèves ont été déclarés morts, dès leur arrivée à l’hôpital de Mustapha Bacha, tandis que le corps du cinquième enfant a été retrouvé plus tard dans la soirée. Suite aux premiers éléments de l’enquête, le procureur de la république avait requis la détention provisoire pour les huit suspects impliqués dans cette tragédie. Et ce, pour négligence criminelle ayant conduit à la mort des enfants.
Nouveaux éléments de l’enquête dévoilés
Par ailleurs, de nouveaux éléments de l’enquête, cités par l’arabophone Ennahar, ont été dévoilés. À commencer par le fait que le premier responsable et le directeur de l’école en question, mais aussi la direction de l’Éducation, n’étaient même pas informés de la tenue de cette maudite excursion.
Les éléments de l’enquête ont, aussi, révélé des manquements quant aux mesures de sécurité et dans l’organisation de cette excursion. En effet, ces lacunes sont dues à « l’absence de panneaux interdisant l’accès à la plage en dehors de la saison estivale et de barrières pour la protection de ces enfants« .
De plus, au moment des faits, il n’y avait que trois agents de sécurité et de prévention sur la plage. Un nombre insuffisant pour couvrir une zone aussi étendue. La raison pour laquelle le directeur de la plage et les trois agents ont été impliqués dans l’enquête. D’ailleurs, un d’entre eux a été placé en détention provisoire tandis que les autres ont été mis sous contrôle judiciaire, révèle la même source.
Il est, aussi, important de souligner que le nombre d’encadrants était insuffisant pour encadrer les 69 élèves, partagés en trois groupes, lors de cette excursion. Dans ce sillage, l’un des suspects principaux dans cette affaire a reconnu qu’il n’était pas au courant du passage de ces enfants à la mer qu’après avoir entendu l’arrivée des secours.
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