Un frère et un cousin de l’homme abattu samedi après avoir attaqué une patrouille de l’opération Sentinelle dans l’enceinte de l’aéroport d’Orly étaient toujours en garde à vue dimanche, les enquêteurs tentant d’en savoir plus sur l’assaillant, a-t-on appris de source judiciaire.
Ils s’étaient présentés spontanément à la police en même temps que le père de l’auteur de l’attaque, qui a été remis en liberté dès samedi soir.
Sur Europe 1, il a assuré que son fils, Ziyed Ben Belgacem, qui a dit vouloir « mourir par Allah » aux militaires qu’il agressait, n’avait aucun lien avec le terrorisme islamique.
« Il (n’)a jamais (..) été un terroriste mon fils. Jamais il a fait la prière et il boit », a-t-il dit, « et sous l’effet de l’alcool et du cannabis, voilà où on en arrive. »
Toujours de source judiciaire, on a indiqué qu’une autopsie de Ziyed Ben Belgacem aurait lieu dimanche pour déterminer s’il était sous l’emprise d’alcool ou de drogues au moment de son attaque.
L’homme, âge de 39 ans, a commencé par tirer sur un policier lors d’un contrôle routier tôt samedi matin à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) puis dans un bar de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), avant de voler une voiture et de prendre la direction d’Orly.