Des membres de la famille du boxeur algérien champion olympique, Hocine Soltani ne croient toujours pas à sa mort 9 ans après la découverte des restes calcinés de son corps par un chasseur dans une forêt au Sud de la France en 2002.
En effet, le journal français L’Equipe consacre dans son édition du vendredi une enquête sur l’affaire de la disparition puis de cette découverte de restes du corps de l’enfant de Thénia (Boumerdes) en allant à la rencontre de ses proches.
Ces derniers refusent toujours de croire en cette disparition et pensent qu’il est parti aux Etats-Unis ou au Japon, confie son épouse, Djamila.
Selon le même journal, ce n’est pas le seul mystère dans cette histoire et trop de rumeurs et des non dits ont entouré la fin de la vie de Hocine pour qu’il repose en paix.
Hocine Soltani avait disparu le 31 mars 2002 et sa femme témoigne que son mari, qui travaillait aussi dans l’import et export, avait été appelé ce jour là par un homme au sujet de deux voitures qui devaient lui être envoyées vers l’Algérie depuis plusieurs jours.
Hocine était allé alors à la rencontre de l’intermédiaire dans cette transaction et depuis sa femme ne l’a plus revu jusqu’à ce jour où de cette terrible découverte, elle s’est vu remettre la montre de son mari. Et la justice française avait pratiqué les test ADN qui ont montré sans aucun doute possible qu’il s’agissait du corps de Hocine Soltani.
La personne que le défunt allait voir le jour de sa disparition, un certaine Lahcen.B avait été arrêté peu de temps après avant d’être condamné en mai 2005 à la peine de 8 ans de prison ferme pour “enlèvement suivi de la mort de la victime”.
Pour l’avocate de la famille de la victime, Maitre Zineb Tamene, cet individu n’avait jamais agi seul mais il avait peur de dénoncer ces complices.
L’Equipe n’a pas manqué de relever que ce procès avait été peu suivi par les médias français et relaté comme un fait divers en Algérie avant de conclure que Hocine Soltani reste cet “oublié de l’Algérie et l’ignoré par la France”.