Le procès du Dr Ouali, d’un surveillant médical et de trois sages-femmes, inculpés dans l’affaire du décès d’une jeune femme enceinte à Djelfa, s’ouvre demain mercredi au tribunal d’Aïn Oussera.
Le Dr Ouali, gynécologue en détention, aura à répondre des chefs d’inculpation de «négligence ayant mené à un décès», «non-assistance à personne en danger» et «faux et usage de faux» pour le certificat médical qu’elle a envoyé le jour des faits.
L’affaire, pour rappel, a défrayé la chronique. Le 26 juillet dernier, une parturiente de 23 ans est décédée après avoir été refusée tour à tour par trois établissements de Djelfa, Hassi Bahbah et Aïn Oussera. Sa famille a déposé plainte contre ces établissements. Une affaire qui a relancé le débat sur la mauvaise gestion des responsables en charge de la santé du citoyen. Dès que cette affaire a éclaté, la corporation médicale a refusé d’en être le bouc émissaire.