Le procès des accusés dans l’affaire du meurtre du jeune Djamel Bensmaïn s’est ouvert la semaine dernière au Tribunal criminel de Dar El-Beïda à Alger. Lâchement assassiné en août 2021 à Larbaâ Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou, le jeune Djamel a perdu la vie dans des circonstances accablantes. D’ailleurs, aujourd’hui, au quatrième jour du procès, des vidéos ont dévoilé des détails choquants de cet effroyable crime.
Ce samedi 19 novembre 2022, s’est poursuivi le procès des accusés dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel au Tribunal criminel de Dar El-Beïda à Alger. Au cours de ce quatrième jour du procès, la projection de vidéos, diffusées par les accusés sur les réseaux sociaux au moment des faits, a permis de lever le voile sur des détails effroyables du meurtre de Djamel Bensmaïn.
En effet, les extraits projetés retracent les derniers moments du jeune Djamel, depuis son interception à Larbaâ Nath Irathen et son agression par les mis en cause, jusqu’à son assassinat. Hélas, les images vidéos montrent aussi le lynchage du défunt, brulé vif et dépouillé de ses objets personnels.
En outre, et d’après les informations rapportées par le média arabophone Ennahar Online, le rapport du médecin légiste, effectué sur le corps de la victime, comporte aussi des détails accablants concernant ce crime odieux. « Le défunt aurait reçu plusieurs coups de couteaux et plusieurs autres blessures graves, qui auraient été une cause directe et principale de son décès ».
De plus, le rapport a démontré que « le corps du défunt aurait été brulé à divers degrés, notamment au niveau des mains et des pieds ». D’ailleurs, « le corps de Djamel comportait également des contusions au niveau de la tête, mais aussi des blessures et des plaies profondes au niveau du visage, ainsi que des traces qui caractérisent l’égorgement ».
Assassinat du jeune Djamel : les accusés risquent la peine capitale
Dans le cadre de cette affaire, la justice poursuit 102 accusés, dont 4 femmes, pour leur implication dans l’assassinat du jeune Djamel Bensmaïn, lors des incendies qu’avait connus la wilaya de Tizi Ouzou, durant l’été de l’année 2021. Les mis en cause font face à de lourds chefs d’accusation et risquent gros.
Il s’agit notamment de « commission d’actes terroristes et subversifs attentatoires à la sécurité de l’État, à l’unité et à l’intégrité nationales », « participation à un homicide volontaire avec préméditation et guet-apens », « incitation à la violence contre les membres de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions », « incitation à la discrimination », « incitation à un attroupement armé » et « diffusion du discours de haine ».
D’ailleurs, le parquet près le Tribunal criminel de Dar El-Beïda à Alger a requis des peines allant de l’emprisonnement à la peine capitale contre les accusés. En effet, 23 mis en cause risquent des peines de 10 ans de réclusion criminelle et des amendes de 500 000.00 DA. Tandis que les autres mis en cause risquent la peine capitale.