Dans son réquisitoire, le ministère public a requis, mercredi dernier, la même peine prononcée par le tribunal d’Annaba lors du premier procès avant que les 9 accusés aient introduit une cassation.
Pour rappel, les 9 inculpés dans cette affaire ont été condamnés à 3 ans de prison ferme.
Outre cette condamnation, le tribunal a ordonné la saisie des quatre bateaux de pêche avec une amende de 8 milliards de dinars pour le préjudice causé au domaine public.
A signaler que cette amende est collective. Ainsi le juge, faut-il le rappeler, lors du premier procès, n’avait pas suivi le réquisitoire du ministère public qui avait requis des peines plus lourdes à savoir la condamnation du secrétaire général du ministère de la Pêche et son directeur central respectivement à 8 ans et 6 ans de prison ferme.
Concernant les autres accusés, à titre de rappel, le ministère public avait aussi requis des peines de 5 ans de prison à l’encontre des cinq armateurs turcs et de 2 Algériens, en plus d’une amende totalisant 10 fois la valeur du produit transbordé ainsi que la saisie des bateaux de pêche objet du délit.
Pour mémoire, l’affaire de capture illicite de thon rouge qui avait fait couler beaucoup d’encre remonte au 10 juin de l’année dernière. Ce jour-là, les gardes-côtes de la station maritime principale d’Annaba avaient arraisonné au large des côtes annabies 3 bateaux turcs avec 210 tonnes de thon rouge pêché dans les eaux territoriales algériennes et vendu par un bateau algérien, en l’occurrence El-Djazair.
Nabil Chaoui