L’ancien sélectionneur national Rabah Madjer a été présenté devant le juge le mois dernier, afin de s’expliquer dans l’affaire qui le liait à l’ANEP. Affirmant que cette comparution était sur sa demande, il revient avec des explications sur cette affaire.
Dans un entretien accordé au quotidien El Watan, l’ancien international algérien a précisé qu’il avait « hâte de rentrer (en Algérie NDLR) pour me présenter devant le juge et lui fournir ma version sur ce qui a été qualifié d’affaire Madjer ».
D’ailleurs, il tient à préciser que c’était lui-même qui avait demandé à son avocat « d’aller voir le juge pour qu’il me fixe un rendez-vous dans son bureau », et ce, « pour donner ma version et fournir toutes les explications en ma possession ».
Ensuite, il affirme qu’il a effectivement comparu devant le juge et « j’ai quitté le bureau du juge libre », s’est-il exclamé. Dans les détails de l’affaire de l’argent que l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) a accordé au journal Al Balagh (deux versions) sur la base d’un contrat entre les deux parties, il explique qu’il n’était pas destiné exclusivement à Madjer.
« Je n’ai pas volé l’argent de l’ANEP »
Revenant sur ce qu’a été relayé, l’auteur de la fameuse talonnade affirme que les accusations de vol portées à son encontre lui ont fait énormément de mal. « C’est à peine si on n’a pas dit que Madjer est un voleur ».
À ce propos, il ajoute : « Je n’ai pas volé l’argent de l’ANEP pour me traiter de la sorte. Entre cet organisme et le journal Al Balagh il y avait un contrat. Moi, aujourd’hui j’ai la conscience tranquille ».
Insistant qu’il « n’a pas volé comme certains ont voulu le faire croire », il explique que « toute cette affaire n’était en fait qu’un malentendu et je le dis : la faute incombe à l’entreprise dont j’étais un porteur de parts, un associé ».
Madjer précise également que « le 3 novembre 2019 et par un document signé chez un notaire, j’ai démissionné et remis tous mes mandats à qui de droit ». Or, « la direction du journal n’en a pas informé l’ANEP », a-t-il ajouté en soulignant qu’il n’est pas responsable de tout ce qui s’est passé à partir de cette date.