Le tribunal arbitral sportif (TAS), basé en Suisse, a rendu son verdict dans l’affaire opposant l’Entente de Sétif à son ex-joueur franco-ivoirien, Franck Madou. Ainsi, le TAS confirme la sentence de la FIFA, qui a donné gain de cause au joueur et a sommé le club sétifien de lui verser la bagatelle de 4,25 milliards de centimes. Au demeurant, le recours introduit par l’ESS, après avoir reçu la notification de la décision de l’instance fédérale internationale, ne lui a valu que de réduire de moitié la somme à payer. Le TAS a, en effet, évalué l’indemnisation du joueur à 1,8 milliard de centimes. À ce montant, il faudrait ajouter les frais d’avocat estimés à 300 millions de centimes. La dépense globale que devra consentir l’Entente de Sétif, dans 10 jours, caracole à 2,1 milliards de centimes. Si le délai n’est pas respecté, le club encourt une sanction portant sur la défalcation des points, comme ce fut le cas récemment pour l’USMBA qui a été amputée de 6 unités de son capital points au classement du championnat de Ligue 1. D’après nos sources, le président de l’ESS, Hassen Hamar, a donné des instructions à des collaborateurs pour transférer l’argent sur le compte du joueur rapidement. À rappeler que Franck Madou a été engagé en 2013 sans pour autant rentabiliser son recrutement. Il n’a joué que 77 minutes durant toute une moitié de la saison 2013-2014.
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