Suite à l’affaire qui a animé les débats récemment en Algérie, le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida a entendu aujourd’hui trois autres accusés dans l’affaire de l’agence fictive « Future Gate ».
Association de malfaiteurs, traite d’êtres humains, violation de la législation relative aux mouvements de fonds vers et depuis l’étranger, abus de confiance et recel, le juge d’instruction près le tribunal de Dar El Beida avait ordonné, vers la mi-janvier, le déplacement de 11 individus poursuivis dans l’affaire d’escroquerie en détention provisoire.
Aujourd’hui, il s’agit d’entendre J.Lina, T.Nadjet et B.Rania. Les 3 filles étaient en détention dans la prison de Koléa. Cette audition vient après près de deux mois de leur incarcération. Les chefs d’inculpation portés à l’encontre de ces dernières sont « traite d’êtres humains à caractère transnational, coups et blessures intentionnels avec une arme blanche, formation d’association de malfaiteurs et blanchiment d’argent ».
Retour sur l’affaire Future Gate
Il s’agit d’une affaire d’escroquerie dont le principal accusé se dénomme Oussama Rezagui. Ce dernier était à la tête d’une agence fictive qui prétendait aider les étudiants à réaliser leur rêve d’étudier outre méditerranée.
Suite aux nombreuses plaintes, la justice a réagi en arrêtant l’accusé principal et 11 autres mis en cause qui, pour la plupart, sont des figures bien connues dans le milieu des réseaux sociaux en Algérie. Cette affaire devrait remettre en cause le statut de l’influenceur algérien et mettrait en garde toute personne voulant faire des études à l’étranger.