L’affaire Future Gate a fait couler beaucoup d’encre depuis le mois de janvier 2022. Et pour cause, plusieurs influenceurs algériens sont impliqués. Il s’agit de l’actrice Numidia Lezoul et des deux jeunes instagrameurs Boudjemline Farouk (Rifka) et Mohamed Aberkane (Stanley).
Le verdict est tombé, ce jeudi 16 juin 2022, les trois influenceurs principaux impliqués dans l’affaire « Future Gate ». Numidia Lezoul, Farouk Boudjemline (Rifka) et Mohamed Aberkane (Stanley), ont été condamnés à 1 an de prison ferme et 100.000 dinars d’amende.
Le principal accusé dans cette affaire, Oussama Rezagui, a quant à lui été condamné à 7 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars. La maman de l’accusé principal, Amara Souad, ex-députée, a été condamnée à un an de prison et une amende de 100.000 dinars.
Alors que les peines contre le reste des accusés variaient entre un an d’emprisonnement et l’acquittement.
Le tribunal a adapté les faits de l’affaire à l’accusation de participation à escroquerie et à l’acquittement de l’accusation de blanchiment d’argent.
Retour sur le procès de l’affaire « Future Gate »
Après plusieurs reports, le procès de l’affaire « Future Gate » avait eu lieu, le jeudi 9 juin, au tribunal de Dar El Beida à Alger. Cette affaire d’arnaque et d’escroquerie implique une agence d’études à l’étranger « Future Gate » et plusieurs influenceurs célèbres sur les réseaux sociaux.
Le procureur de la République avait requis des peines d’emprisonnement allant d’un an à huit ans de prison à l’encontre des principaux accusés dans cette affaire.
En effet, un an de prison ferme a été requis contre Numidia Lezoul, Boudjemline Farouk (Rifka) et Mohamed Aberkane (Stanley). La même peine d’emprisonnement a été requise contre les managers de ces derniers, Hadji Zakaria, Chouchane Abderrahmane et Rachdi Anis.
Le procureur de la République, avait requis, contre le principal accusé, Rezagui Oussama, le propriétaire de l’agence « Future Gate », une peine de huit ans de prison ferme tandis que la mère de ce dernier, ancienne députée, risque une peine de trois ans de prison ferme.