L’affaire « Future Gate » qui implique plusieurs influenceurs (Numidia Lezoul, Rifka et Stanley) a fait couler beaucoup d’encre depuis le mois de janvier de l’année en cours. Ce mardi 9 août marque la fin du cauchemar pour ces trois influenceurs, ils retrouvent leur liberté.
Pour Stanley et Rifka, ils ont été condamnés à 6 mois de prison et donc libérés après avoir purgé leur peine. Numidia Lezoul a été acquittée. Alors que le principal accusé, Oussama Rezagui, a été condamné à 6 ans de prison. Tandis que la maman de ce dernier, Amara Souad, ex-députée, a été libérée.
Le procès en appel a eu lieu mardi passé. Le Procureur général près la Cour d’Alger avait requis une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 500.000 dinar à l’encontre des autres accusés dans cette affaire à leur tête les influenceurs Numidia Lezoul, Farouk Boudjemline dit « Rifka » et Mohamed Aberkane alias « Stanley ». Alors qu’une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars avait été requise à l’encontre d’Oussama Rezagui, propriétaire de la société « Future Gate » qui a escroqué des étudiants qui voulaient poursuivre leurs études à l’étranger.
Il est à rappeler que le premier procès avait eu lieu, en juin dernier. Les trois influenceurs principaux impliqués dans l’affaire « Future Gate ». Numidia Lezoul, Farouk Boudjemline (Rifka) et Mohamed Aberkane (Stanley), avaient été condamnés à 1 an de prison ferme et 100.000 dinars d’amende. Alors que Oussama Rezagui, avait été condamné à 7 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars et sa mère, Amara Souad, avait été condamnée à un an de prison et une amende de 100.000 dinars.
Retour sur l’affaire « Future Gate »
Pas moins de 75 étudiants algériens avaient porté plainte contre la société « Future Gate » qui proposait des prestations au profit des étudiants désirant poursuivre leur cursus universitaire à l’étranger, notamment en Russie, en Turquie et en Ukraine. La société proposait, la mise en relation de l’étudiant avec les services de visa, et avec les universités étrangères et les foyers d’accueil. Cette affaire éclate en janvier 2022, et fait le tour des réseaux sociaux.
Pour la promotion de ses services, la société en question a décidé de faire appel à des influenceurs algériens pour faire sa promotion. Numidia Lezoul, Ines Abdelli, Rifka et Stanley, se retrouvent impliqués dans cette affaire.
Le juge d’instruction avait ordonné la mise en détention provisoire de 11 mis en cause (dont Numidia Lezoul, Rifka et Stanley) et de mettre sous contrôle judiciaire trois autres. Les mis en cause faisaient face à plusieurs chefs d’accusation, notamment la formation d’une association de malfaiteurs ; la traite d’êtres humains ; la violation de la législation relative aux mouvements de fonds vers et depuis l’étranger, ainsi que l’abus de confiance et le recel.