L’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi, placée en détention depuis novembre 2019, reste en prison suite à la récente décision de la chambre d’accusation près la Cour d’Alger.
En effet, cette dernière instance judiciaire a décidé de maintenir la détention provisoire de l’ancienne ministre impliquée dans plusieurs affaires de corruption liées aux manifestations culturelles organisées à l’époque de son mandat à la tête du département de la Culture.
Selon des éléments rapportés par le quotidien arabophone Echorouk, la décision de prolongement de la détention provisoire, par la Cour d’Alger, de Khalida Toumi est intervenue suite à la demande du juge instructeur du pôle financier et économique du tribunal de Sidi M’hamed, et ce, pour deux raisons.
La première est liée au fait que 7 expertises sur 11, ne sont pas encore prêtes tandis que la deuxième est liée aux dérogations judiciaires effectuées par le juge d’instruction.
20 mois en détention provisoire
Le juge instructeur de la cinquième chambre du pôle économique et financier devra notifier, aujourd’hui, l’accusée et sa défense des expertises judiciaires concernant la manifestation « Tlemcen capitale de la culture islamique », « l’office Ryadh El Fateh » ainsi que l’affaire liée à l’Onda.
La partie civile constituée du trésor public a été notifiée, en fin de semaine, de 3 expertises judiciaires liées aux trois dossiers cités en haut.
Interrogé par le même journal, l’avocat de Khalida Toumi, Boudjemaa Ghechir a encore une fois soulevé la question de la détention provisoire abusive de sa cliente pendant 20 mois son même pas être entendue.
Il a également déploré la décision de la chambre d’accusation de prolonger la détention provisoire de sa cliente sans informer la défense.