Après les intellectuels, c’est au tour de la Secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, d’interpeller Issad Rebrab sur l’affaire du quotidien Liberté.
Face à l’approche de la fermeture du quotidien francophone Liberté, la première responsable du PT Louisa Hanoune est montée au créneau pour dénoncer indirectement cette décision qui a été prise par le propriétaire du journal, à savoir Issad Rebrab, l’un des plus forts hommes d’affaires en Algérie.
« La nouvelle est tombée tel un couperet » (Hanoune)
Dans une lettre adressée à l’homme d’affaires Issad Rebrab, Louisa Hanoune a demandé au propriétaire de « Liberté » de « ne pas briser l’espoir » d’une presse libre.
« Nous avons du mal à admettre que le manque de financement puisse être à l’origine d’une décision extrême que le conseil d’administration s’apprête à entériner (…) Un journal n’est pas la propriété exclusive de ses actionnaires ou de son propriétaire, qu’il est aussi la propriété de ses lecteurs qui lui ont donné la place qu’il occupe », a-t-elle écrit.
« Liberté est une des dernières lucarnes par lesquelles passe encore un peu de lumière, un peu d’air dans le climat étouffant qui prend à la gorge la majorité épuisée par tant de privations (…) Sa disparition est un facteur supplémentaire de désespoir. A contrario, Liberté est un des derniers remparts qui nous permettent de garder l’espoir de recouvrer nos libertés confisquées. Ne brisez pas cet espoir. N’emmurez pas la lucarne », a ajouté Louisa Hanoune.