Qui ne se souvient pas de l’assassinat de la collégienne Lola en France ?. La suspecte principale dans cette affaire, est Dahbia B, une ressortissante algérienne se trouvant en situation irrégulière sur le territoire français. Une affaire qui a fait la une des médias en 2022, qui a suscité un gros débat concernant la question de l’immigration dans le pays.
Pour rappel, le mois d’octobre dernier, après avoir signalé la disparition de la collégienne Lola, les éléments de la police ont fini par faire la découverte du corps sans âme de Lola morte par asphyxie, dissimilé dans une malle, au sein de la résidence.
L’enquête lancée pour cette affaire a permis l’arrestation de Dahbia B, suspectée pour l’assassinat de la petite Lola. En garde à vue, les aveux de cette Algérienne oscillent entre reconnaissance et contestations des faits.
Meurtre de Lola : la sœur de Dahbia B. expulsée en Algérie
Marche blanche à Paris en hommage à Lola
Entendue dans le cadre du meurtre de l’adolescente de 12 ans, Friha B, âgée de 26 ans, est l’une des sœurs de Dahbia, accusée de l’assassinat de Lola. Cette dernière avait été arrêtée, le mois de novembre dernier, pour absence de titre de séjour. Et ce, avant d’être mise hors de cause dans ce terrible crime.
Friha est arrivée sur le territoire français, en 2016. Et louait un appartement dans la même résidence que Lola. Dans ces déclarations, elle a fait savoir qu’elle hébergeait périodiquement sa sœur Dahbia, qui était souvent source d’ennuis pour elle.
Par ailleurs, depuis son arrivée en France, Friha avait travaillé dans une boulangerie à La Ferté-Bernard (Sarthe), puis en région parisienne. Depuis lors, elle travaillait au noir dans une autre boulangerie au Val-de-Marne. Pour son avenir, elle projetait ouvrir son salon de beauté en France.
Malheureusement, tous ses projets sont arrêtés, notamment après sa sortie de la garde à vue. En effet, le 16 décembre dernier, Friha B. a été expulsée vers l’Algérie. En effet, pour son avocat, Maxime Bailly, cette décision a été prise dans des conditions humaines et juridiques contestables. Il ajoute que la jeune femme a été privé d’un avenir qu’elle n’imaginait pas ailleurs que son pays d’adoption, la France.
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