La tragique histoire de Lola, la petite fille de 12 ans tuée par une Algérienne, a fait polémique de par la cruauté de l’acte ou par la nationalité de la meurtrière. Pour rappel, Dahbia B. âgée de 24 ans a été mise en examen ce lundi 17 octobre suite au meurtre de la petite fille dont les obsèques auront lieu lundi à Lillers, dans le Pas-de-Calais.
De nouveaux éléments viennent s’ajouter à l’affaire, et plusieurs autres individus seraient concernés, comme Amine K. 32 ans qui sera bientôt renvoyé en Algérie ou même Rachid N. poursuivi pour “recel de cadavre”.
Amine K. sera bientôt renvoyé en Algérie
L’homme de 32 ans fait partie des 6 personnes arrêtées par les autorités françaises dans le cadre de l’enquête. L’homme est de nationalité algérienne et ne possède aucun papier d’identité, ce qui lui vaut d’être visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et d’un placement dans un centre de rétention administrative.
Dans un premier temps, il faut rappeler que l’homme avait hébergé la meurtrière la nuit qui a suivi le meurtre. Elle lui a demandé de l’héberger pour la nuit, sans lui préciser ni lui raconter ce qu’elle avait précédemment fait.
Selon le journal Le Parisien, quand la police a interpellé Dahbia, l’homme était étonné surtout qu’il venait de passer les dernières heures en sa compagnie en n’ayant aucune idée de la cruauté des actes commis par la jeune femme. Celui-ci a été placé en garde à vue mais suite aux investigations Amine K. ne fait l’objet d’aucune poursuite.
En situation irrégulière, l’OQTF reste néanmoins de mise malgré son innocence et l’homme risque donc l’expulsion. Celui-ci peut éventuellement contester celle-ci ou demander à son pays d’origine « d’émettre un laissez-passer consulaire ».
Rachid N, accusé de recel de cadavre plaide son innocence
C’est un homme âgé de 43 ans, nommé Rachid, qui a été interpellé par les autorités françaises et mis en examen ce lundi par le parquet de Paris. Selon le Figaro, l’individu est accusé de “recel de cadavre”, car il a transporté la dépouille de l’enfant dans malle de son véhicule suite au meurtre. Dahbia l’a appelé le 14 octobre 2022 pour lui demander de la récupérer de chez sa sœur, afin qu’ils puissent passer quelques heures ensemble au sein même du domicile de l’homme. Le hic, c’est qu’en la récupérant elle était en possession de plusieurs valises et d’une malle contenant le corps inanimé de Lola. La meurtrière a ensuite quitté les lieux grâce à un VTC que Rachid lui a commandé.
L’homme a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, mais son avocate n’a pas tardé à prendre la parole afin d’essayer de laver son client de tout soupçon. Elle s’est exprimée auprès de plusieurs médias comme Le Parisien ou même BFMTV, pour expliquer qu’il n’était pas au courant des manigances de son amie. En effet, Me Khalida Mehani, ladite avocate affirme qu’il “n’avait pas conscience ” de ce que contenait cette malle.
Quant à lui, il plaide sa cause en appuyant les dires de son avocate. Il ajoute donc qu’il a été “piégé” par Dahbia, et n’avait aucunement connaissance des faits et n’avait même pas senti l’odeur de l’eau de javel utilisée par la meurtrière.
Me Khalida Mehani fait aussi part de l’état émotionnel dans lequel se trouve son client. Elle le décrit comme étant “anéanti et abasourdi”. Son image ainsi que son nom se retrouvent entachés par les crimes commis par Dahbia, sachant que l’affaire est suivie de tous et que son identité est révélée au grand public. Il se retrouve donc “lié à cet événement macabre”, comme l’affirme son avocate.
Dahbia, le portrait d’une meurtrière “barbare”
Le nom et le visage de la principale coupable sont maintenant connus de tous, mais qui est Dahbia B. cette meurtrière qui n’a pas hésité à tuer une petite fille de 12 ans ?
Dahbia B. est une femme âgée de 24 ans née en Algérie, où elle aurait grandi dans des conditions précaires à Belouizdad dans la capitale du pays. Elle est arrivée en France par la voie légale il y a six ans, accompagnée de ses sœurs et de sa mère. Tout de suite le caractère rebel de la fille et son échec scolaire se font ressentir; un ami de la famille apporte son témoignage aux médias français et affirme : “Dahbia n’était pas bonne élève. Quand la maman était convoquée pour les absences de sa fille, je l’accompagnais. Dahbia essayait de la duper en lui disant que le rendez-vous avec l’enseignant était dans telle salle alors que c’était dans une autre”.
Un évènement traumatisant fait néanmoins partie de la vie de Dahbia : la mort de sa mère. En effet, la femme décède en 2020 « dans les bras de Dahbia » ce qui l’a vraisemblablement marqué car elle rappelle les faits lors de sa garde à vue en retorquant : “j’ai vu mes parents mourir sous mes yeux” pour justifier son insensibilité. Chose qui n’est vraie qu’à moitié, sachant que son père est décédé en Algérie alors qu’elle était déjà en France. Depuis, elle réside chez sa sœur dans le même immeuble que la victime, la petite Lola. La meurtrière est sans emploi, et était visée par une OQTF lui demandant de quitter le territoire français sous 30 jours et ce depuis l’été dernier. Elle était donc en situation irrégulière.
Lors de sa garde à vue, une expertise a été effectuée afin d’évaluer son état psychologique. La première expertise conclut à l’absence de « péril psychique imminent ».