CORRUPTION – Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a prononcé hier — lundi 22 janvier 2024 — un lourd réquisitoire à l’encontre Nassim Diafat, ex-ministre délégué chargé de la Microentreprise durant la période 2020-2022.
Placé sous mandat de dépôt depuis le 6 avril 2023, Diafat est poursuivi pour des chefs d’accusation qui concernent la dilapidation de l’argent public, le trafic d’influence et l’enrichissement illicite à travers, notamment, l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE)
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Ainsi, le représentant du ministère public près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a requis à l’encotre de l’ex-ministre délégué une peine de 10 ans de prison ferme, indique la dépêche de l’APS.
En outre, le parquet a requis des peines allant de 2 ans à 8 ans de prison ferme à l’encontre des autres accusés. Parmi ces derniers, on retrouve des membres de la famille de Diafat, d’anciens DG de l’ANADE et d’ALRIM (Société algérienne de réalisation d’équipements et d’infrastructures métalliques).
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Revenant sur les origines de ce scandale, l’arrêt de renvoi a rappelé que la justice a décidé de placer N. Diafat en détention provisoire, après que l’ancien DG d’ALRIM a cité son nom dans des affaires de malversations liées au trafic d’influence, à l’abus de pouvoir et à la dilapidation de l’argent public.
Par la suite, l’enquête que les services compétents ont menée au niveau de la société ALRIM a révélé que des membres de la famille de l’ex-ministre délégué chargé de la Microentreprise ont bénéficié d’avantages illicites.