Affaire Paysera en Algérie : le verdict tombe ! Les accusés lourdement condamnés

Affaire Paysera en Algérie : le verdict tombe ! Les accusés lourdement condamnés

Le tribunal de Sidi M’hamed a prononcé ce mercredi des peines sévères dans le cadre de l’affaire Paysera, une banque électronique lituanienne qui a opéré illégalement en Algérie. M. M. et S. K., les responsables de la société OGS, ont écopé d’une peine de quatre ans de prison et d’une amende de 33 millions de dinars algériens chacun.

Quant au directeur général de Paysera, Kostas Noreika, il a écopé d’une peine de cinq ans de prison et d’une amende de 66 millions de dinars, avec un mandat d’arrêt international maintenu.

Quelles sont les peines pour les autres accusés ?

D’autres accusés ont reçu des peines variant entre un an de prison ferme et un an avec sursis, tandis que la société OGS a été condamnée à une amende de 133 millions de dinars.

Les sociétés Paysera LT et Paysera LTD devront chacune verser 133 millions de dinars d’amende.

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Les condamnés doivent également rembourser 300 mille dinars à la Banque d’Algérie et 200 mille dinars au Trésor public.

De plus, OGS doit verser 1 million de dinars à la Banque d’Algérie et au Trésor, alors que chaque société lituanienne est condamnée à verser 5 millions de dinars à la Banque d’Algérie et 500 millions au Trésor.

Comment a commencé cette affaire ?

Les chefs d’accusation retenus par le parquet sont graves : fraude, blanchiment d’argent et violation des lois algériennes sur la monnaie et le crédit.

Selon l’enquête, OGS, qui devait initialement se consacrer à l’exploitation de centres d’appels, a dérivé vers des transactions bancaires illégales en s’associant à Paysera, une entreprise non autorisée à opérer en Algérie.

Le procureur a mis en lumière le rôle clé de Kostas Noreika, qui aurait orchestré ces activités illégales lors de réunions secrètes.

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L’enquête a débuté après des informations de sécurité révélant des transactions suspectes réalisées par OGS, opérant comme une institution financière non autorisée.

Cette affaire pourrait redéfinir la manière dont les entreprises et institutions étrangères opèrent en Algérie, mettant l’accent sur le respect des lois en vigueur.