Le tribunal correctionnel de Dar El-Beïda, dans la capitale Alger, a condamné aujourd’hui l’ancien diplomate, Larbi Zitout, l’ex-agent des renseignements, Hichem Aboud, ainsi que l’ancien militaire Mohamed-Ilies Rahmani, à de lourdes peines de prison.
En effet, le tribunal correctionnel de Dar El-Beïda a condamné aujourd’hui Hichem Aboud, Larbi Zitout, et Mohamed-Ilies Rahmani à des peines de 10 ans de prison ferme chacun, assorties à des amendes de 500 000 dinars algériens.
Un mandat d’arrêt international a été également émis par le tribunal à l’encontre des trois mis en cause qui se trouvent actuellement à l’étranger. Les sentences ont été prononcées en contumace.
Lourds chefs d’accusations
Les trois mis en cause, connus du commun des Algériens via leurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux, font face à de lourdes accusations. Mohamed Larbi Zitout, membre de la direction du mouvement Rachad, classé comme terroriste, Hichem Aboud, ainsi que Mohamed-Ilies Rahmani, fondateur du « Front des Forces Vives d’Algérie à l’étranger », sont également visés par un mandat d’arrêt international.
Les accusations qui pèsent à l’encontre des trois mis en cause concernent « l’atteinte à l’unité nationale », « tentative d’affaiblir le moral des troupes », « afficher des tracts de propagande susceptibles de porter atteinte à l’intérêt de la nation », « incitation à attroupement », « outrage à corps constitué », « outrage à un juge et à policier lors de l’exercice de leurs fonctions », et enfin, « outrage à l’encontre du président de la république ».
Il est à rappeler qu’un mandat d’arrêt international a été émis contre le mis en cause dénommé Hichem Aboud suite au placement sous mandat de dépôt de l’accusé Mansouri Ahmed. Hichem Aboud est notamment poursuivi pour «une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’Etat».