Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida à Alger a rendu ce lundi 27 décembre 2021, son verdict dans l’affaire du militant politique Rachid Nekkaz.
La même juridiction a, en effet, condamné l’activiste politique et candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019 à une peine d’un an de prison ferme assortie d’une amende de 30 000 DA.
Il est condamné pour l’accusation « d’empêchement des citoyens d’accomplir le droit électoral à travers un plan prémédité destiné à être appliqué sur le territoire de la République ».
Cependant, Nekkaz a été acquitté des autres accusations portées à son encontre à savoir ; « incitation au port d’armes ». Ainsi, le militant vient d’être définitivement libéré après avoir passé 14 mois de détention préventive.
Il convient de rappeler que l’activiste politique Rachid Nekkaz avait quitté, en février dernier, la prison d’El Bayadh, au sud-ouest du pays, bénéficiant de la grâce présidentielle, annoncée la veille par Abdelmadjid Tebboune. Il avait été placé sous mandat de dépôt le 4 décembre 2019.
Le parquet avait requis 5 ans de prison ferme
Ce lundi matin, le procureur général près le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida a requis une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 DA contre l’activiste politique Rachid Nekkaz.
L’audience a eu lieu sur convocation directe devant le tribunal criminel, conformément à la décision de renvoi sur la base des accusations d’incitation de citoyens à l’empêchement des élections et à l’affrontement avec les éléments de la police.
Pour sa part, Rachid Nekkaz a considéré ses déclarations comme étant « un simple discours politique codé », n’impliquant aucun appel à la violence. Il a également accusé plusieurs parties d’avoir truqué la vidéo afin de l’impliquer et de l’emprisonner.