Le Tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed d’Alger a prononcé aujourd’hui, le jeudi 19 janvier, les peines maximales à l’encontre des prévenus dans le dossier de corruption qui a touché la société Sonatrach, le plus grand complexe pétrolier d’Algérie.
Le tribunal a prononcé une peine de 20 ans contre l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, et 5 ans pour l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, avec un mandat d’arrêt international en vigueur contre eux, et 10 ans de prison contre l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics, Amar Ghoul assortie d’une amende d’un million de dinars. Pour corruption, dilapidation de deniers publics lors de passation de marchés avec des entreprises étrangères.
En outre, il a aussi condamné l’ancien ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, à 5 ans de prison et 500 000 dinars, mais aussi l’ancien président directeur général (PDG) de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour à 10 ans de prison et à une amende d’un million de dinars, et l’ancien PDG aussi Mohamed Meziane à 5 ans de prison, et Abdelhamid Zerguine, qui avait occupé le même poste, à 3 ans de prison, et 3 ans de prison pour l’ancien vice-président directeur général de Sonatrach, Boumediene Belkacem.
De plus, les peines prononcées par le tribunal contre le reste des prévenus variaient entre 3 et 10 ans de prison, moyennant l’acquittement des autres prévenus, avec la confiscation de tous les rêves et fonds saisis et gelés par le juge d’instruction.
Quel réquisitoire pour ces ministres dans cette affaire ?
Le lundi 9 janvier dernier, le Procureur de la République près le pôle pénal national financier et économique du tribunal de Sidi M’hamed avait requis, une peine de 20 ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khelil et de 12 ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, avec confirmation du mandat d’arrêt international émis à leur encontre.
De plus, une peine de 12 ans de prison ferme a été requise à l’encontre de l’ancien ministre des Travaux publics, Ammar Ghoul et de 10 ans de prison ferme à l’encontre de Farid Bedjaoui, avec confirmation du mandat d’arrêt international émis à son encontre.
Le Procureur de la République avait également requis des peines de 10 ans de prison ferme ont également à l’encontre de l’ancien Président directeur général (PDG) du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, 8 ans de prison ferme contre l’ancien PDG du même groupe, Mohamed Meziane, et l’ancien PDG du groupe Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, et 4 ans à l’encontre de l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine.
Enfin, le procureur avait requis des peines allant de 3 à 10 ans de prison ferme contre d’anciens cadres au ministère de l’Energie et au groupe Sonatrach, assorties d’une amende d’un million de dinars contre tous les accusés poursuivis dans cette affaire.