Le Président du conseil d’administration de la SSPA/USMA, Achour Djelloul, a été démis de ses fonctions à la tête du groupe public services portuaires (Serport) pour son implication dans l’affaire de Tahkout, relative à la sortie et au transfert de conteneurs placés sous garde judiciaire du port de Mostaganem avec la complicité de dirigeants et de fonctionnaires de la même institution.
Selon les informations rapportées par le média arabophone Ennahar Online, le Président directeur général du groupe public services portuaires (Serport), Achour Djelloul, aurait été démis de ses fonctions et remplacé par l’ancien P-DG de l’Entreprise portuaire d’Annaba (EPAN), Abdelkarim Harkati, qui aurait été nommé directeur de Serport par intérim.
D’après la même source, Achour Djelloul aurait été limogé pour son implication dans l’affaire de Mahieddine Tahkout relative à la sortie et au transfert de pas moins de 311 conteneurs, mis sous garde judiciaire et contenant 1064 voitures, du port de Mostaganem en 2019 en infraction à la loi. D’ailleurs, une enquête judiciaire a été ouverte ce jeudi contre les concernés et les mis en cause impliqués dans cette affaire.
Nouveau scandale de corruption au port de Mostaganem
Cette affaire concerne la tentative de détournement de pas moins de 311 conteneurs, appartenant à l’homme d’affaires incarcéré Mahieddine Tahkout et contenant 1064 véhicules non assemblés de la marque Hyundai, et ce, en 2019 au niveau du port de Mostaganem. Le parquet avait instruit les services compétents d’ouvrir une enquête préliminaire et de prendre toutes les mesures nécessaires pour la récupération des conteneurs.
En effet, la police judiciaire avait réussi à saisir les conteneurs détournés et à prouver l’implication, dans cette même affaire, du Directeur Général de la Société du Port Commercial de Mostaganem, du P-DG du Complexe Portuaire (Serport) et de l’ancien administrateur judiciaire du groupe Tahkout et ses adjoints.
Il convient également de rappeler que ce nouveau scandale de corruption avait été orchestré quelques jours après la prononciation du verdict final à l’encontre de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout le condamnant, en appel, à 14 ans de prison ferme assortie de la saisie de tous ses biens mobiliers et immobiliers.