Les avocats du groupe AMENHYD, propriété des frères Chelghoum, ont apporté des précisions dans l’affaire de la ministre Djamila Tamazirt.
Cité dans l’affaire de l’ancienne ministre de l’Industrie Djamila Tamazirt, le groupe Amenhyd a tenu à apporter des précisions dans cette affaire.
Dans une mise au point parvenue à notre rédaction, les avocats du groupe AMENHYD ont démenti les informations, relayées par certains médias, faisant état de leur complicité avec l’ancienne ministre sous le règne de Bouteflika.
« Dans le seul souci de rétablir les vérités, ni le groupe AMENHYD, ni ses dirigeants ou actionnaires n’ont jamais, et depuis la création de cette société, bénéficié de quelque avantage que ce soit, ni de la part de l’ex-ministre de l’Industrie madame Tamazirt, ni de celle de tout autre ministre ou responsable à quelque niveau que ce soit de la
hiérarchie », ont-ils écrit.
« Aucune des activités de la société AMENHYD ne souffre d’irrégularité, toutes les actions entreprises par cette dernière ou par ses dirigeants ne présentent quelque manquement que ce soit, elles sont parfaitement conformes tant à la loi qu’à l’éthique et à la morale qui gouvernent le monde de l’entreprenariat, elles ne résultent en tout état de cause d’aucun passe-droit ou de quelque entorse que ce soit à la règlementation », ont ajouté les avocats du groupe AMENHYD
Djamila Tamazirt sous mandat de dépôt
L’ancienne ministre de l’Industrie et des Mines Djamila Tamazirt a été placée, le 8 décembre dernier, en détention provisoire par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger.
À noter que Djamila Tamazirt est poursuivie dans plusieurs affaires, dont celle du complexe de Corso dans laquelle elle est accusé d’« abus de pouvoir volontaire à l’effet d’accorder d’indus privilèges » et « détournement de deniers publics dans le cadre de l’exercice des fonctions ».