Les pouvoirs publics au niveau de la wilaya de Bouira activent leurs relais pour tenter de trouver des “acteurs viables” du mouvement populaire, afin de les associer au dialogue tant souhaité par le chef de l’État par intérim et le chef d’état-major. Cette opération de séduction est chapeautée par l’ancien président de l’APN, Saïd Bouhadja, qui est également président de l’Association nationale pour la promotion du dialogue.
D’ailleurs, c’est lors de sa dernière visite en catimini à Bouira que les choses se sont accélérées. Selon des sources proches de la wilaya, le cabinet du wali a activé ses “lobbyistes” dans le but de “recruter” certains éléments du mouvement populaire afin de semer l’idée et les bienfaits du dialogue comme seul et unique moyen de sortir de la crise actuelle.
D’ailleurs, toutes les tendances politiques et franges de la société sont visées par ces lobbyistes, a-t-on appris. Néanmoins, la tâche s’avère plus ardue. Puisque selon des indiscrétions, plusieurs acteurs du hirak ont refusé d’être associés ou assimilés à des “traîtres” à la cause.