C’est désormais officiel, Charaf-Eddine Amara n’est plus président de la fédération algérienne de football. Sa démission a été entérinée ce matin par les membres de l’assemblée générale ordinaire. Ces derniers ont également adopté, à l’unanimité, les bilans moral et financier de l’année 2021.
Comme prévu, c’est ce matin que l’assemblée générale ordinaire du bureau fédéral de la fédération algérienne de football a eu lieu. Une AGO qui s’est déroulée à l’école supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Ain Benian avec comme ordre du jour l’entérinement de la démission du président Charaf-Eddine Amara et l’adoption des bilans moral et financier.
Après la désillusion du 29 mars dernier, Charaf-Eddine Amara avait annoncé sa démission de la présidence de la FAF. Mais il avait poursuivi ses fonctions le plus normalement du monde. Comme il fallait s’y attendre, c’est ce matin que les membres de l’AG ont entériné la démission du désormais ex-président de la première instance du football national. Six membres du bureau fédéral lui ont emboîté le pas.
Maintenant que Charaf-Eddine Amara quitte officiellement la structure de Dely Brahim, c’est le secrétaire général Mounir D’bichi qui va assurer l’intérim. Ce dernier va gérer les affaires de la FAF jusqu’à la tenue de l’assemblée générale élective le 7 juillet prochain pour élire un nouveau président qui succèdera à Amara.
Les bilans moraux et financiers adoptés
Lors des travaux de l’AGO qui s’est tenue ce matin, les membres de l’AG ont adopté, à l’unanimité, les bilans moraux et financiers de Charaf-Eddine Amara. Si le bilan moral était loin des attentes, avec une élimination du premier tour de la CAN-2021 et de la prochaine coupe du monde, le bilan financier est cataclysmique.
Le bilan financier d’Amara a enregistré un déficit budgétaire hallucinant. En effet, il contient d’énormes trous et des dépenses astronomiques, avec 130 milliards de déficit sur la seule année de 2021.
Mais le président sortant a présenté l’absence de revenu comme argument pour justifier ce déficit. Du coup, son bilan financier et moral ont été adoptés à l’unanimité par les membres de l’AG. Selon les informations qui nous sont parvenues, seuls Amar Bahloul et Mouldi Aissaoui ont voté non.
Plusieurs altercations verbales enregistrées
Lors de l’assemblée générale ordinaire de ce matin, plusieurs altercations verbales ont été enregistrées. Interdit d’assister à l’AGO, le président de la JS Saoura Mohamed Zerouati a pété un plomb. En effet, et à sa rentrée à l’ESHRA, il s’en est prit au président de la commission d’arbitrage de la FAF Mohamed Bechari. Mais ce dernier l’a complètement ignoré.
Le président du club phare de Béchar ne s’arrête pas là. À l’issue de l’AGO, il s’est accroché verbalement avec le secrétaire général de la FAF Mounir D’bichi. Les deux hommes ont failli aller aux mains, n’était l’intervention des sages.
L’autre altercation verbale enregistrée lors de l’AGO, c’est bien évidemment celle entre le président de la LFP Abdelkrim Medouar et l’ex-membre du BF Amar Bahloul. Ils n’ont pas cessé de s’échanger des accusations. Et encore une fois, les sages interviennent pour calmer les esprits.