Les Nations arriveront-elles à rester unies lors de l’assemblée générale de l’ONU, fin septembre à New York ?
La présence annoncée du controversé dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, une première depuis 40 ans, fait déjà craindre de nombreux débordements du Guide, habitué aux provocations.
Mais avec la confirmation de la venue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, jeudi matin, c’est la tenue de l’Assemblée qui pourrait être menacée.
Outre la réélection contestée du leader à la tête de l’Iran le 12 juin dernier, toute la communauté internationale garde en mémoire le tollé suscité par le dirigeant iranien le 20 avril dernier à la tribune de la conférence Durban 2 contre le racisme, qui se tenait à Genève.
En évoquant l’établissement d’un « gouvernement raciste » au Proche-Orient après 1945, faisant clairement allusion à Israël, Mahmoud Ahmadinejad avait provoqué le départ des 23 représentants d’États de l’Union européenne présents, emmenés par l’ambassadeur de France auprès de l’ONU à Genève, Jean-Baptiste Mattéi. Son discours avait été ensuite unanimement condamné par les États-Unis et les pays de l’UE.