Présente en Algérie depuis 2006, la compagnie égyptienne Petrojet, spécialisée dans la réalisation de plusieurs types d’équipements pétroliers et gaziers, compte tisser des partenariats et joint-ventures avec des entreprises algériennes. Son directeur général, Ahmed Alhelbawy, affirme dans cet entretien paru dans les colonnes de L’Eco (N°113 / du 1er au 15 juin 2015), que sa compagnie veille à ce que la technicité égyptienne soit transmise aux Algériens.
L’Eco : Pouvons-nous avoir une idée sur votre société ?
Ahmed Alhelbawy : Petrojet est une société par actions égyptienne créée en 1975 dont les principales activités concernent le domaine des hydrocarbures. Cette compagnie publique qui s’est implantée à partir de 2006 en Algérie est spécialisée dans la construction et la réalisation de plusieurs types d’équipements pétroliers et gaziers (pipeline, raffinerie et autres …). Au fil des années, notre organisme est devenu une firme capable de concurrencer les grandes entreprises internationales exerçant dans le même domaine que le nôtre, plus particulièrement en Égypte et dans la région Mena. Petrojet s’est largement développée avec des progrès considérables qui lui ont permis de devenir un acteur de classe mondiale dans son domaine d’activité.
Quels sont vos secteurs d’intervention ?
Nous réalisons des projets clés en main pour les installations et la mise en place d’infrastructures pétrolières et gazières et autres. Il s’agit à titre d’exemple, de lourdes œuvres (travaux) civiles, travaux mécaniques, pipelines, réservoirs de stockage, fabrication de structures offshore, assemblage des centrales électriques, revêtement de conduites, pipes et alignement d’époxyde. Dans la construction de sa vision d’avenir, Petrojet s’est engagée dans l’utilisation des technologies de pointe qui garantissent l’efficacité, en respectant la santé, la sécurité et l’environnement. Notre société se trouve en conformité totale vis-à-vis des normes internationales. Cela a permis à nos clients d’avoir une meilleure satisfaction quant aux prestations proposées par notre société.
Quels sont les projets que vous réalisez en Algérie ?
Nous avons participé à plusieurs appels d’offres en Algérie et nous attendons les résultats du traitement des dossiers. Nous avons travaillé dans plusieurs sites à savoir celui de Chaiba-Mechtatine dans la wilaya de Batna .Actuellement nous sommes sur un projet de centrale gazière à Timimoune avec le géant « Samsung engineering ». A propos de l’objectif principal de notre présence en Algérie, c’est de faire bénéficier les Algériens de notre savoir-faire. Nous avons un grand nombre d’experts et spécialistes qui travaillent aux côtés des Algériens pour leur transmettre la technicité égyptienne. C’est ainsi que nous voulons créer des partenariats et joint-ventures avec des entreprises algériennes. D’ailleurs, nous avons des idées pour tisser des partenariats avec des entreprises algériennes afin de réaliser des projets à l’avenir.
Comment trouvez-vous le marché algérien ?
Le marché algérien a beaucoup de potentialités. Le pays est aujourd’hui en train de se développer notamment dans le secteur des hydrocarbures où beaucoup de projets sont lancés et qui s’étaleront sur le long terme. Il ne faut pas oublier, aussi, que l’Algérie est l’un des pays qui possèdent une grande réserve de gaz naturel.
A propos du transfert des dividendes, avez-vous trouvez des difficultés ?
Notre société ne trouve aucune difficulté pour le faire, mais nous devons seulement travailler selon les exigences de la loi algérienne dans ce domaine. Au contraire, l’Algérie a instauré des facilitations dans le transfert des dividendes, chose qui encourage les entreprises étrangères à venir investir en Algérie.
Noreddine Izouaouen